Code de la communication – Le régime plus entêté que jamais
La victoire d’étape des journalistes était finalement de très courte durée puisque le Parlement est convoqué en session extra. Le projet de code de la communication figure bel et bien dans l’ordre du jour. Ainsi, le régime vient de signifier qu’il n’en a cure du conseil de l’Ambassadeur des Etats-Unis et des revendications des journalistes.
Voici qu’une session extraordinaire du parlement vient d’être convoquée, après seulement quelques jours de la session ordinaire prévue par la loi. Ce qui confirme nos dires selon lesquels l’exécutif n’a concrètement rien fait durant les soixante jours qu’avaient durées la première session parlementaire de cette année. Il semblerait d’ailleurs que la convocation de session extraordinaire est devenue un mode opératoire pour les tenants du pouvoir, après les tentatives de faire passer tous les projets de loi à la dernière minute. Car ce n’est pas la première fois que le parlement est convoqué en session extraordinaire pour cette raison. De plus, le public s’interroge sur la nécessité de cet acte. En ce qui concerne celle-ci, la raison en est claire vu l’ordre du jour émis à cet effet. Figure parmi les projets de loi à discuter en effet le très controversé code de la communication. Un projet qui a été fortement contesté par les gens de la presse et de plus rejeté par l’Assemblée nationale (AN) à la fin de la session ordinaire la semaine dernière. Pourtant, le régime à travers cette nouvelle session extraordinaire, démontre son entêtement à faire passer coûte que coûte ce projet déjà très critiqué.
Massacre
La semaine dernière, la presse locale avait déjà contesté violemment ce projet de code sur la communication, allant jusqu’à manifester à l’An. Plusieurs organes du système des Nations Unies avaient eux aussi émis leurs souhaits de voir ce projet abandonné pour revenir à l’avant-projet initial élaboré de manière consensuelle entre les parties prenantes de la profession et les partenaires tels que le PNUD. Mais il apparait que les dirigeants actuels ne veulent tenir compte d’aucune de ces critiques et cherche à tout prix de museler ceux qui osent les critiquer face à leur façon de faire, déjà inefficace et très critiquée. Pourtant, les sollicitations émis par les médias, principaux concernés par ce code, ne sont pas si difficile à prendre en compte. Et le débat a déjà dépassé nos frontières car même Reporter sans frontière a fait savoir qu’il s’agit tout simplement d’un code liberticide. Le système des Nations Unies à Madagascar à travers le Pnud et le Haut commissariat au droit de l’Homme ont fait savoir que ce code est loin d’être celui qui a été élaboré et représente une entrave réelle à la liberté d’expression, à la liberté de la presse et aux droits à l’information. Ce qui constitue déjà les prémices d’une dictature avenir du fait que l’on bafoue littéralement les libertés fondamentales, une des bases de la démocratie. Pour solutionner le problème, les acteurs et concernés ont également évoqué des propositions de réécriture ou de modifications de plusieurs dispositions de ce code. Le mémorandum y afférent avait déjà été remis à l’Assemblée nationale. Ainsi, dans cette insistance contre vents et marrées, le régime doit se préparer à faire face à un vrai massacre.
Ny Aina Rahaga
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