Résister et militer
Dans une publication du journal Le monde en date du trente juin dernier, on parlait de Madagascar, de notre chère Grande île. A l’étranger, tout le monde a au moins une fois entendu parler de Madagascar. Que ce soit à travers ses lémuriens uniques au monde, de sa flore sauvage et de ses paysages de rêve qui en font presque le paradis sur terre, ou tout juste par le dessin animé qui porte le même titre. Mais dans cette parution du journal Le monde, on parle bien de « Madagascar, l’île des oubliés de tous ». Un titre bien expressif et le contenu l’est encore plus. Car il relate notre réalité quotidienne, nos pensées les plus profondes et fait naître en nous un désir de résistance et de militantisme. Il est nécessaire de résister à cet oubli, et impérieux de militer pour que l’on se souvienne de Madagascar autrement que par ses vices et défauts.
En ce qui concerne cette parution, en voici quelques extraits que l’on a pris soin de bien choisir du fait qu’ils sont très expressifs et peuvent nous heurter jusqu’à ce qu’on réagisse comme il se doit. « A Madagascar, on oublie aussi que 90 % de la population vit en dessous du seuil d’extrême pauvreté (…) Ses 23 millions de personnes se battent quotidiennement, pour survivre, pour remplir leur estomac au moins une fois dans la journée et pour espérer voir le lendemain. (…) Des enfants d’à peine 3 ans mendient aux fenêtres de luxueux 4X4, des hommes et des femmes se lavent dans les canaux des eaux usées de la ville et ces mêmes eaux polluées servent par la suite à alimenter les ultimes parcelles urbaines de riz, de cresson, dernières preuves d’un patrimoine en danger. (…) ». Et les lignes se succèdent dans ce sens, comme quoi il s’agit d’un pays dans lequel la boîte de Pandore a surement été ouverte. On ne peut le nier, le quotidien du malgache n’est pas des plus facile. Mais il résiste malgré tout, et n’abandonne jamais malgré la dureté de la vie qui ne cesse de s’amplifier de jour en jour, d’heure en heure. Le Malgache résiste sans jamais abandonner, ni baisse les bras alors que la résistance se paye de plus en plus cher. Ambitionnant et rêvant un jour de réussir et de sortir de cette misère qui semble sans fin. Pourtant, le pays dispose de nombreuses ressources exploitables qui pourraient alimenter la résistance, la rendre plus supportable. La Grande île possède sûrement des sites touristiques parmi les plus attrayants au monde. Une diversité culturelle des plus riches. Des ressources naturelles abondantes et encore inexploitées ou mal-exploitées qui ne font aucun profit, en tout cas pas pour le peuple. Alors l’heure est au militantisme, car cette situation n’est pas normale. Selon Le monde toujours, « On oublie de dire que le gouvernement ne souhaite plus voir son image souillée par le procès du bois de rose à Singapour et que, en toute simplicité, les élites de ce pays refusent de s’impliquer. On oublie de dire que les mafias, étrangères et nationales, dirigent cette île. (…) on oublie de parler de ce lâche attentat de dimanche (…) On oublie de dire que les ambulances ne sont pas venues, car trop lentes, trop vieilles, trop chères (…) On oublie de dire que Madagascar est une dictature par dépit. On oublie de dire que les Malagasy sont oubliés de leurs dirigeants. On oublie de dire que les Malagasy sont des hommes comme les autres. On l’oublie, même à Madagascar. » Tout cela n’est plus à redire et c’est pour ces raisons qu’on veut militer. Militer pour la cause du peuple qui risque sous peu d’être muselé par un code de la communication liberticide, car « Madagascar est une dictature par dépit ». Les Malgaches n’ont plus la force, pour l’instant, de répondre face aux déviances et aux caprices des dirigeants qui profitent d’un peuple en désarroi.
Il est important de résister et de militer face à cette dure réalité pour ne pas être des oubliés comme voudrait le faire croire Le monde. Malgré des résultats encourageants pour le troisième cycle des Rapid result initiative, les Malgaches mendient toujours aux fenêtres de 4×4 luxuriant. Car ce code sera sûrement adopté à force d’acharnement et de session extraordinaire pour le faire passer sans aucune modification. Pourtant, derrière tout cela, l’île des oubliés possède en premier une population attrayante et qui tient à son identité, en relation direct avec sa patrie. Ensuite, l’île des oubliés est une île qui n’a pas son pareil dans le monde, avec une biodiversité et une culture unique. Et pour tant d’autres raisons, il nous faut résister et militer.
Ny Aina Rahaga
Misalovana ny andraikitry ny hafa
Anisan’ny fositra tsy mampandroso ny firenena ny fisian’ny sokajin’olona misalovana ny andraikitry ny hafa. Hita misongadina izany eo amin’ny sehatra rehetra. Ny fampahalalam-baovao no anisan’ny lasibatra voalohany amin’izany. Te ho
Mais avant tout ça ?
La découverte d'un nouveau système planétaire par la Nasa fascine le monde scientifique. Sept exoplanètes de taille comparable à la Terre tournent autour d'une petite étoile à près de 40







