Poisson d’eau douce – Analamanga, un marché à exploiter
Riches en protéines animales, les poissons d’eau douce sont des produits appréciés par la population tananarivienne. Les consommateurs peuvent les acheter dans les différents marchés de la Capitale, durant toute l’année. La majeure partie des poissons vendus à Tana ne sont pas issus de l’élevage mais de la pêche. Le projet APDRA a fait une étude sur le marché de poisson douce pour la Région Analamanga.
La quantité de poissons d’élevage disponible sur les marchés de la région représente moins de 5% de celle des poissons de pêche. En 2015, seules 173 tonnes de poissons d’élevage ont été enregistrées par la Direction régionale des ressources halieutiques et de la pêche. Les poissons de pêche proviennent d’autres régions (Ambatondrazaka, Miandrivazo, Marovoay, Itasy,…) et inondent les marchés de la capitale 8 mois dans l’année. Ce sont surtout le tilapia et la carpe. On trouve également du carassin doré, du fibata, du gogo, du vangilaopaka,… En général, les consommateurs de la capitale préfèrent le tilapia.
L’année dernière, Ambato Boeny était en tête en tant que fournisseur de poisson d’eau douce à Antananarivo avec 170.120 kg, représentant 31% du marché, vient ensuite Miandrivazo avec 153.230 kg et 28% du marché. Maevatanana, Mampikony et Marovoay arrivent après avec respectivement 58.710 kg, 50.220 kg et 46.000 kg. Amparafaravola, Ambatondrazaka et Port-Berger sont en bas de la liste avec respectivement 31.120 kg, 24020 kg et 22.370 kg.
Principaux marchés
La commercialisation de poissons d’eau douce concerne divers acteurs. En effet, pêcheurs, mareyeurs, collecteurs, grossistes, demi-grossistes, détaillants et consommateurs sont les principaux acteurs de la commercialisation du poisson de pêche.
Pour les poissons d’élevage, il y a moins d’intermédiaires, soit les producteurs vendent directement à des détaillants sur les différents marchés, soit ils vendent à des collecteurs qui transportent les poissons sur les marchés et les revendent à des détaillants.
Les poissons d’eau douce issus de la pêche sont présents dans les principaux marchés de la capitale. Ambodin’Isotry, Analakely, Andravoahangy, Anosibe, Mahamasina sont les plus fréquentés dans le centre ville, sans oublier les autres lieux tels Analamahitsy, Mahazo, Ambohipo, 67 Ha, … et les marchés de quartier. L’on peut aussi citer ceux des périphéries et des banlieues de la capitale telles Ambohibao, Ivato, Ambohidratrimo, Mahitsy, Ankazobe, Ambohimangakely, Manjakandriana, Talata Volonondry, Arivonimamo, Behenjy, …. Une partie de la clientèle de la capitale achète les poissons d’eau douce dans les grandes surfaces. Cette clientèle est composée de revendeurs et de consommateurs finaux (particuliers, hôpitaux, gargotes, restaurants, …). C’est dans les marchés de banlieues que les poissons d’élevage sont les plus présents.
Sur le marché, le prix de vente aux consommateurs des poissons de pêche varie selon la taille et la période. Durant les périodes de pêche, le prix oscille entre 7 000 et 10 000 Ariary le kilo. Le prix de base peut s’élever à 8 000 Ariary/kg lorsque la pêche est fermée (entre octobre et février). Pour les poissons d’élevage, le prix varie de 6 000 à 12 000 Ariary/kg, suivant le circuit de commercialisation adopté. La période de fermeture des pêches constitue une grande opportunité pour leur commercialisation.
Dans la majeure partie, la population préfère le tilapia pour ses qualités organoleptiques (goût, odeur, couleur). Le choix de la taille dépend du pouvoir d’achat du ménage. En effet, les familles aisées aiment le gros tilapia pour sa chair tandis que les familles plus modestes achètent des tilapias de taille moyenne à petite (1 kg peut contenir deux à trente tilapias) afin que chaque membre de la famille puisse consommer un poisson en entier.
Attente des consommateurs
Les poissons de pêche sont amenés aux marchés de gros par camion ou taxis-brousse. Ils sont ensuite transportés en bus, en taxi, à moto ou à vélo par les commerçants. Certains détaillants vont également à pied. Le taxi-brousse, le car, le vélo ou aller à pied sont aussi indispensables au transport de poissons d’élevage.
Les équipements utilisés pour le transport sont le bidon, le seau, la cuvette, le sac en plastique ou « sobika ».
Seuls quelques producteurs transportent leurs produits (alevins et poissons grossis) dans leurs propres véhicules et disposent d’équipements spécialisés (cuves avec des systèmes d’aération de l’eau).
Une partie de la population d’Antananarivo ne consomme pas de poissons d’eau douce. Ces consommateurs doutent de la qualité de ces produits car ils les associent aux poissons pêchés dans les eaux polluées du marais Masay. Ils souhaitent acheter des poissons dont la provenance et la traçabilité sont connues. C’est l’une des raisons pour lesquelles les poissons d’élevage d’Analamanga, lorsque leur origine est connue, sont appréciés des consommateurs de la capitale.
Recueillis par FR
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