Cette danse se lance à la conquête des salles de sport et compte rencontrer le succès. Pour une grande première à Antananarivo, l’afroglow se dévoilera au public ce samedi 16 juillet au Zum’Mada à Tsiadana dans un Festival culturel international de danse afroglow à Madagascar. Le nombre de participants est déjà rempli mais cela n’empêchera pas le public de venir admirer les démonstrations de deux heures, de 15h à 17h, ce jour. Quatre chorégraphes de renoms internationaux assureront la démonstration. Il s’agit de la Congolaise Ornela Lubas, la Française Sonia Belalà, le Tanzanien Jacques Masay et la fille de l’inventeur Francia Randroso. Après Antananarivo, une autre séance aura lieu à Toamasina le 20 juillet. Rappelons que les grands fondateurs ne reviendront dans le pays que dans deux ans pourtant une formation de formateur d’afroglow se déroule au Zum’Mada durant cette semaine.

Tout le monde peut glower, c’est à dire danser l’afroglow. Pas besoin d’être un danseur aguerri ni d’être un sportif chevronné pour pratiquer cette nouvelle danse qui fait fureur dans la capitale française. Le rythme est déjà présent partout dans le monde, en France, en Chine, à Canada, Belgique, Luxembourg, entre autre à La Réunion et à Mayotte. Et c’est une marque déposée auprès de l’institut national de propriété intellectuelle à Paris.

En outre, c’est une danse accessible à tous, quelque soit l’âge ou la morphologie. L’afroglow est avant tout une danse de bien-être. Une heure de cours de danse afroglow permet de brûler jusqu’à 500 calories et permet d’affiner sa silhouette grâce à sa musique rythmée, entraînante et festive. C’est l’une des meilleures façons de se lâcher et de se défouler dans la bonne humeur. Elle est bénéfique pour le moral. C’est un malgache dénommé, Jeannot Randroso qui invente cette danse le 26 avril 2013 à plein cœur de Paris.

Notons que Jeannot Randroso est un dirigeant d’un centre de remise en forme du nom de « Escale Forme », une grande école de danse en plein cœur de France, depuis 25 ans. « L’idée d’inventer l’afroglow est né il y a 3 ans. Deux stages de danses, de zumba et de danse africaine, ont eu lieu en parallèles dans deux salles différentes dans le centre. La salle où se déroulait la danse de zumba était pleine tandis que l’autre n’a intéressé que 7 personnes. J’ai passé une nuit blanche. C’est là que j’étais décidé d’inventer l’afroglow. Une danse africaine codifiée et chorégraphiée. C’est un nouveau concept de danses multiculturelles de l’océan Indien et d’Afrique, un cocktail de sega, de tsinja, de maloya, d’azonto, de coupé décalé … », explique Jeannot Randroso. Avant de renchérir que « La base de notre état d’esprit, c’est de faire découvrir l’océan Indien et l’Afrique à travers la danse et la musique de afroglow dance dans un esprit festif et rassembleur ».

Elias Fanomezantsoa