Voilà un sujet des plus inattendus diront certains mais qui est ô combien opportun durant cette période hivernale.  Il faut dire que c’est de saison aussi cette prolifération qui affecte  le quotidien des malagasy. A Tana, dans le temps, il y avait bien ces gens de la commune qui répandaient de la DDT afin de lutter contre les moustiques anophèles vecteurs du paludisme, cette maladie qui tue encore beaucoup de gens en Afrique. Au moins cela avait l’avantage de déparasiter l’environnement immédiat, sans avoir à penser aux probables effets secondaires résultant de l’utilisation de la DDT. D’après l’OMS, rien qu’en 2010, le paludisme a été à l’origine de 660 000 décès, pour la plupart parmi les enfants africains. On a l’habitude de dire qu’en Afrique, chaque minute un enfant meurt du paludisme.
Une nouveauté toutefois vient d’être inventée, suppléant les ersatz divers pour lutter contre les moustiques du genre des crèmes, des insecticides divers sur différentes formes et conditionnement, une société californienne, ieCrowd,  vient de mettre au point le premier patch anti-moustique ; un patch qui inhibe totalement le système olfactif du moustique en masquant le dioxyde de carbone que tout un chacun dégage. Malheureusement, cela n’a d’effet que durant 48 h. Pas vraiment une solution mais bon à savoir tout de même. Dans l’île, et surtout dans la capitale, en cette saison, il n’est pas rare de voir des nuées de moustiques assaillir les gens à tout bout de champ le soir venu. En fait, les moustiques prolifèrent car la population semble se complaire à vivre dans l’insalubrité, à moins qu’elle n’ait baissé les bras pour se préserver d’un environnement propre?