Terreur à Ankazomanga, des coups de feu ont retenti dans le quartier dans la nuit de mercredi dernier, tirant brutalement les habitants de leur sommeil. En fait, il ne s’agissait pas d’une attaque dans le quartier, mais d’un affrontement entre six malfrats et des policiers qui étaient à leurs trousses. Les six bandits prenaient la fuite après un cambriolage qu’ils ont perpétré du côté d’Andraharo. Lors des échanges de tirs, l’un des bandits a été touché d’une balle à un œil et emmené à l’hôpital pour les soins dont il avait besoin. 

Ce dernier a été capturé après avoir été blessé à l’œil par une balle des policiers. Les bandits sont tombés sur les éléments des forces de l’ordre tout à fait par hasard, juste au moment où ils s’y attendaient le moins. En effet, des éléments de la police d’Ankazomanga effectuaient une patrouille dans le quartier et ses environs, comme chaque nuit d’ailleurs. Si tout paraissait calme lors de leur passage, au retour ils se sont heurtés aux bandits. Selon les informations recueillies, les policiers n’avaient aucunement l’intention d’interpeller les malfrats sauf que ces derniers ont ouvert le feu et tiré tout en prenant la fuite, dès qu’ils ont aperçu les éléments des forces de l’ordre. Ces derniers n’ont fait que riposter tout en se lançant à la poursuite des malfrats. C’est lors de cet échange de tirs que l’un des malfrats a été blessé à l’œil et capturé. Quant à ses complices, ils ont aussitôt disparu dans les dédales de ruelles du quartier dès qu’ils ont vu l’un des leurs grièvement blessé. Selon une source, la balle est entrée au niveau de sa joue pour sortir par un œil. Dans leur fuite, les bandits ont abandonné tous les objets qu’ils venaient de voler. Constatant la gravité de la blessure du malfrat, les policiers l’ont d’abord emmené à l’hôpital avant de le cuisiner. A noter que c’est l’hôpital qui a pris en charge tous les frais de soins étant donné qu’aucun de ses proches ne s’est présenté.

Une attaque à Andraharo

Selon toujours les informations recueillies, avant cet affrontement avec la police, les malfrats ont perpétré leur forfait du côté d’Andraharo. La cible n’était autre que le bureau de l’OMNIS. Lors de son audition, celui qui a été capturé a avoué que lui et ses complices préparaient ce cambriolage depuis un certain temps. Ils ont escaladé le mur d’enceinte de la propriété, après quoi ils ont immobilisé le militaire qui était de garde, en lui braquant un fusil à la tête. Ils l’ont ensuite ligoté avant de mettre à sac la propriété. Les bandits avaient la voix libre, ils sont restés une heure de temps et ont dérobé tout ce qui pouvait être emporté. Tout s’est déroulé dans le silence, personne dans le voisinage n’a rien entendu. Une enquête est déjà en cours.

Njara Fih