Les demandes pour le départ de l’actuel Président de la République ainsi que l’organisation d’une élection présidentielle anticipée avant la fin de cette année commencent à se généraliser. Ce sont surtout les partis politiques au sein de la plate-forme Armada et de Mitsangana ry Malagasy, appuyés par les syndicalistes fonctionnaires qui réclament la démission du chef de l’Etat, à cause de la mauvaise gestion du pays.

Face à cette tendance, d’autres forces politiques issues de l’opposition font tout pour persuader l’opinion publique sur l’importance du respect du mandat présidentiel. Lalatiana Ravololomanana, chef de file légale de l’opposition, n’a jamais cessé de militer pour le maintien de l’actuel régime jusqu’à la prochaine présidentielle de 2018. Cette politicienne soutient que les  dirigeants n’auront plus la chance de revenir au pouvoir en 2018 si le peuple en a vraiment marre d’eux.  L’opposition de Lalatiana Ravalololomanana veut faire de la politique propre basée sur le respect de la Constitution, et la démocratie tout en jouant la tendance critique contre les dirigeants. La mouvance Ravalomanana, surtout le Tim, demeure également l’un des partis de l’opposition qui refuse de s’intégrer au mouvement qui réclame le départ anticipé de Hery Rajaonarimampianina. Tout en jouant le trouble-fête contre les dirigeants, Marc Ravalomanana affirme toujours qu’il soutient  le régime. La position incongrue du Tim fait profiter aux responsables Hvm qui n’ont quasiment aucune côte de populaire. Au moins, les partisans de Marc Ravalomanana et de Lalatiana Ravololomanana ne présentent pas un danger potentiel susceptible de rejoindre les rangs des manifestants si les ennemis du régime décident vraiment à soulever le peuple pour une descente dans les rues avec comme objectif d’éjecter les dirigeants.

Dom