White spot – Baisse jusqu’à 1 000 t de la production de crevette
Disposant d’un grand potentiel en ressources halieutiques, la pêche peut devenir un pilier de développement de la Grande île. Il faut cependant veiller à ces animaux aquatiques. Les animaux aquatiques contribuent de manière significative à fournir des protéines, ainsi que des nutriments essentiels de haute qualité. Toutefois les maladies constituent une contrainte conséquente à l’élevage durable de nombreuses espèces, empêchant le progrès socioéconomique, de sorte que des programmes pour la santé des animaux aquatiques basée sur la surveillance et le zonage des maladies importantes du point de vue des échanges nationaux et internationaux sont devenus une nécessité première pour la gestion effective d’une aquaculture durable et de son développement.
« L’épuisement des stocks a des incidences négatives sur la sécurité alimentaire et le développement économique et compromet le bien-être social de nos populations, en particulier celles pour lesquelles le poisson constitue la principale source de protéines animales et de revenus, ainsi que pour les pêcheurs de subsistance des pays en développement tels que Madagascar », a tenu à souligner la Fao lors de l’atelier national sur le plan de surveillance des animaux aquatiques qui s’est tenu à l’hôtel Panorama hier.
L’exemple du White spot ayant affecté les crevettes malgaches en 2012.
En Avril 2012, le virus du white spot (point blanc) fit son apparition à Tsangajoly, Morondava. Après la confirmation du Laboratoire Oie Uaz Tucson Arizona, le 9 mai 2012, Madagascar a été déclaré officiellement infecté par la maladie White Spot Syndrom (Wss) à l’Oie par le biais de la déléguée nationale de l’Oie. Depuis, la production de crevettes a enregistré une baisse d’environ 1 000 tonnes. Selon l’Ash (Autorité Sanitaire Halieutique), celle-ci est passée de 3 420 tonnes de crevettes en 2013, contre environ 4 420 en 2012. La maladie menace également les crevettes sauvages, dont la production est passée de 3 113 à 3 038 tonnes. La filière crevette représente 60 % des exportations de produits halieutiques de Madagascar vers l’Europe, pour l’équivalent de 200 millions Usd. Cette affection est l’une des 20 maladies les plus coûteuses en aquaculture. Parmi plusieurs pays qui sont affectés par le Wss, seuls, l’Australie a su maîtriser la maladie et l’Equateur a pu doubler sa production.
Le pays peut exploiter d’autres ressources. Des essais ont été menés comme l’élevage et l’exportation d’huître d’Anosy vers la région Bretagne. Le promoteur du projet envisageait d’exporter plus de 40 t d’huître dans la région Bretagne, mais des problèmes de transport ont freiné le projet.
Rôles importants des petits aquaculteurs
Les aquaculteurs jouent un rôle clé dans la prévention de la propagation des maladies. « Pour cette raison, il est essentiel que les agriculteurs et les groupements aquacoles respectent les principes de la biosécurité lors des mouvements d’animaux aquatiques vivants », a précisé le Secrétaire général du ministère des ressources halieutiques et de la pêche. Il faudrait aussi que la plupart des activités nationales (par exemple, la surveillance sanitaire, le diagnostic, la quarantaine, la notification des maladies, la communication, l’accès à l’information, la préparation de la gestion des crises, etc.) soient déclinées au niveau des exploitations. La mise en place d’une gestion collective et l’adoption de meilleures pratiques de management par les groupements aquacoles permettraient d’améliorer la gestion de l’aquaculture, notamment sur le plan sanitaire et le respect de bonnes pratiques normalisées et partagées pour le diagnostic, la maîtrise des maladies et la notification sanitaire.
Recueillis par FR
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