Un ratage comme pas deux
L’une des actualités qui a retenu l’attention de la planète entière ces derniers jours est le coup d’Etat manqué en Turquie et la purge que le président Recep Tayyip Erdogan met en œuvre en ce moment même. Une purge de toute son administration et il y a du beau monde qui y est passé. En effet, il n’y a pas que des militaires, des hauts gradés, mais des enseignants et leur nombre s’élève à des milliers. Selon les chaînes d’information étrangères, déjà des centaines de militaires, qui ont orchestré ce coup d’Etat manqué, ont été arrêtés par les forces fidèles au président Erdogan et emprisonnés, en attente de jugement. Plus de 45.000 personnes ont été licenciées ou suspendues de leur fonction par le gouvernement turc depuis la tentative de coup d’Etat qui a surpris la république vendredi, selon le bilan dressé par la BBC. La purge des éléments perçus comme moins loyaux ou carrément opposant au Président Recep Tayip Erdogan s’est étendue aux enseignants, aux doyens d’université et aux médias. Et comme pour montrer à ses adversaires qu’il est prêt à aller jusqu’au bout de son action, Erdogan a demandé au parlement de rétablir la peine de mort.
Et bien, nombreux sont ceux qui ont risqué leur vie pour rien, ou plutôt qui vont la perdre par futilité si le parlement va dans le sens du président Erdogan. Et on est presque sûr que ce sera le cas du fait que la purge qu’il effectue débarrassera son pays de tous ses opposants qui iront se réfugier auprès de son ancien allié devenu ennemi juré, Fethullah Gülen aux Etats-Unis. Certains vont jusqu’à dire qu’il ne s’agit que d’une mascarade, une vulgaire mise en scène d’Erdogan afin de pouvoir légitimement durcir encore plus son régime, déjà qualifié de dictat. Mais cette théorie semble quelque peu farfelue. En effet, cela lui permet d’évincer tous ceux qui n’étaient pas de son bord, comme il l’a toujours rêvé. Bien sûr, la situation et l’action lui aurait été sans doute profitable mais par contre, il est à rappeler que son fils de 16 ans, en protestant contre le putsch a été éliminé par les mutins. Mis à part la chair de sa chair, Erdogan a aussi perdu des amis, des alliés et aux funérailles de son fils, il était en larmes. De plus, par ce coup d’Etat, son armée s’est grandement affaiblie et d’un autre côté, Erdogan avait déjà annoncé un référendum afin de savoir si la population va le soutenir s’il entreprend une réforme. Dans ce cas, il n’y avait pas besoin d’orchestrer tout un coup d’Etat et de donner la vie de son fils. Toutefois, que ce fut un simulacre de coup d’Etat ou un vrai putsch comme on en a vu tant d’autres ces dernières années, ce genre de chose affaiblit toujours un pays. Nous l’avons vu à la chute de Kadhafi, de Mohamed Morsi, ou même de Marc Ravalomanana. Le ratage de ce 15 juillet en Turquie vient donc peut être de renforcer le pays et surtout le régime qui y est en place actuellement.
L’autre ratage du moment par contre n’est pas pour gratifier ceux qui l’ont subi ou organisé. Il s’agit ni plus ni moins du régime actuel des bleus qui sont complètement passés à coté de la plaque. Par un coup d’Etat aussi, le pays est devenu l’un des plus pauvres au monde, admettons-le. Comme nous l’avons dit précédemment, ce genre de chose, les révolutions laissent toujours des séquelles pour les pays qui doivent en passer par là. Mais le fait est que le régime actuel, contrairement à Erdogan, a tout fait pour faire perdurer la situation et enliser le peuple malgache dans cette marée noire. En prétextant de vouloir faire un nettoyage en règle de la sphère politique, ils se sont tout au contraire retrouvé avec des vieux loups qui ne reculeraient devant rien pour peu qu’il y ait de l’argent à la clé. Ils ont donné une place importante à l’amateurisme et au « lèche-botting », vérifiable maintenant qu’on constate des opérateurs économiques qui se bandent exprès les yeux, se cachent carrément le visage pour ne rien voir de la misère malgache. Le deuxième plus gros ratage ne concerne donc pas la révolution entreprise il y a quelques années de cela pour éviter à Madagascar l’instauration d’une dictature mais plutôt celui d’un régime incapable de lancer le développement du pays. Un pays pourtant parti sur de bonnes bases et avec une volonté de changement et d’évolution qui aurait pu passer au-delà de tout obstacle. Même pas à la hauteur de Recep Tayyip Erdogan qui, lui au moins, sait faire de son programme une réalité, sans pour autant se réclamer être un régime démocratique ou supplier le monde entier de lui accorder une aide financière à chaque petite occasion.
Ny Aina Rahaga
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