La sécurité des centres d’examen et des candidats à la session d’examen du Bepc est de mise cette année. Après l’attaque à main armée qui a eu lieu dans un centre d’examen à Betroka lors de la tenue du Cepe, le ministère de l’Education nationale a décidé de placer sous haute surveillance les épreuves du Bepc qui ont commencé hier. Une présence massive des élements des forces de l’ordre a ainsi été remarquée hier, même dans la capitale. Au niveau du CEG d’Antanimena, l’un des centres d’examen de la Circonscription scolaire d’Antananaivo-Ville, quatre agents de la police nationale étaient aperçus sur les lieux notamment à l’entrée du CEG. Il en est de même pour les autres centres d’examen répartis dans toute l’Ile. Au total, quelques 30 000 élements des forces de l’ordre seront mobilisés durant les 4 jours d’examen. La Région Melaky et celle de Menabe sont placées sous contrôle particulier étant donné qu’elles sont classées « zones rouges ».

D’une manière générale, la première journée d’hier s’est déroulée dans le calme. Les candidats se sont attelés aux matières Malagasy dans la matinée et les sciences de la vie et de la terre l’après-midi. « Le sujet de Malagasy portait sur les travaux domestiques, ainsi que les problèmes que rencontrent les travailleurs dans cette catégorie d’emplois. Le texte est tiré du livre d’Esther Rasoloarimalala Andriamamonjy, « Ho avy ny maraina ». Cela n’a pas été facile, clamaient la plupart des candidats à la sortie des salles d’examen.

Plusieurs absences

Toutes les épreuves doivent débuter à 8h le matin et à 14h l’après-midi. L’appel des candidats devrait alors, à cet effet se tenir une demi-heure avant le début des épreuves. La journée d’hier a été marquée par un nombre élevé d’absences. Au sein du centre d’examen du Lycée moderne d’Ampefiloha, le nombre de candidats qui ont raté cette première journée s’élevait jusqu’à 150 alors qu’auprès du CEG Antanimena, 18 seulement ont manqué à l’appel parmi les quelque 1 421 candidats. Des enseignants qui devaient assurer la surveillance de l’examen étaient également absents notamment au sein du CEG Ampefiloha. Ils étaient 7 enseignants à avoir boycotté cette surveillance des candidats mais des remplaçants ont déjà assuré le relais.  Au total, ils sont 309 983 candidats qui participent à ce deuxième examen officiel organisé sur tout le territoire de la République de Madagascar. La correction des copies d’examen a déjà commencé depuis hier soir. Le ministère promet ainsi que les résultats seront connus d’ici une semaine.

M. S.