Depuis sa création, l’Office malagasy du cinéma (Omaci) vise à promouvoir le monde cinématographique malgache. Même si les jeunes réalisateurs malgaches ne cessent de briller à l’étranger, à travers des concours internationaux ou festivals, on peut dire que le cinéma malgache est toujours mal en point et est même dans un état critique pour cause de problèmes financiers ou tout simplement l’inexistence des marchés internationaux. Sans parler des difficultés sur le phénomène piratage qui est un virus détruisant le monde audiovisuel malgache. D’ailleurs, plusieurs requêtes qui n’ont jamais été répondues, sont toujours d’actualité, notamment l’élaboration de la loi sur le cinéma jusqu’à la salle de projections, en passant par le renouvellement de stratégie dans la lutte contre le piratage ou encore l’officialisation de la mise en place de l’institut du cinéma à Fianarantsoa. Les cinéastes attendent beaucoup de l’actuel ministre de la Culture et de l’Artisanat qui semble ne pas s’intéresser à ce domaine. « Nous avons plusieurs projets de professionnalisation du cinéma malgache jusqu’en 2019. Pour orienter les cinéastes et afin de pouvoir discuter des problèmes majeurs mais également pour établir un registre des professionnels du métier, nous allons organiser plusieurs réunions. Cela permettra aux passionnés et aux réalisateurs de donner leur avis, pour arriver à un résultat positif et commun », confie un responsable. Et lui d’ajouter, « l’objectif est en fait de pouvoir enfin délivrer une carte professionnelle ». A titre d’information, l’Omaci est une agence d’exécution qui permet de concrétiser tous les projets durables en termes d’industrie et de valorisation du secteur cinématographique malgache. Comptant actuellement 157 membres, il a comme objectif principal de restructurer le secteur du cinéma.

T.A.