Ultimatum du 31 juillet – « Ignoré » par le Conseil des ministres
Les ministres ont forcément abordé l’épineuse question de l’ultimatum posé par le GIC mais officieusement, du moins si on se fie au communiqué du Conseil des ministres qui s’est tenu hier au Palais d’Iavoloha. En effet, on n’y a vu que des rapports sur la lutte contre l’invasion acridienne et des nominations au niveau des institutions de l’Etat. Aucune ligne n’a été consacrée à l’ultimatum du GIC. Certes, la présence du médiateur Joaquim Chissano dans le pays aurait pu être une explication à cette « omission », l’exécutif aurait attendu d’abord que la médiation de la Sadc aborde les questions du plan de sortie en sept points avec les acteurs politiques avant de se prononcer officiellement. Il n’en demeure pas moins que si on se fie encore à ce plan, une fois cette date du 31 juillet franchie et que les trois premiers points ne soient pas mis en œuvre, les sanctions devraient tomber.
Pour rappel, ces trois premiers points concernent la révision du Code électoral devant permettre aux candidats de se retirer de l’élection présidentielle, la restructuration de la CES et enfin la décision solennelle d’Andry Rajoelina de se retirer de la course à la magistrature suprême au même titre que Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka. Certes, des « avancées » ont été enregistrées et plus particulièrement en ce qui concerne la recomposition de la CES. Néanmoins, celles-ci sont considérées comme « maigres » par rapport à l’enjeu. D’autant que même la loi sur la restructuration de la CES n’a pas encore été promulguée – elle doit d’ailleurs attendre encore le contrôle de constitutionnalité de la HCC.
Cette absence de discussion officielle sur l’ultimatum du Gic-M pourrait en partie s’expliquer par ces avancées. Joaquim Chissano et sa délégation pourraient en effet y voir une ferme détermination des acteurs politiques malgaches d’aller vers une résolution des problèmes liés au processus de sortie de crise. Néanmoins, pour le moment, tout porte à croire que les trois points exigés par la communauté internationale et qui devraient être mis en œuvre sont loin d’être une réalité.
Des limogeages
D’une certaine manière, le Gic-M pourrait fléchir dans sa position dans la mesure où le régime transitoire donne des signes montrant qu’il est prêt à organiser des élections censées être libres, justes et transparentes et surtout acceptées par tous. Ainsi, le Conseil des ministres d’hier ayant pris note et ayant ainsi constaté « le bien-fondé des doléances et autres incriminations faites par des citoyens et responsables étatiques sur les pratiques illégales, arbitraires et abusives perpétrées par certains chefs de Région », a décidé de réagir. Ainsi, un sujet sur ce point sera « à inscrire à l’ordre du jour de son prochain rendez-vous concernant les projets de décret portant abrogation des nominations de ces chefs de Région défaillants ». Selon les informations, il s’agirait d’une mesure contre les chefs de Région qui auraient abusé de leur position en faveur certains candidats à la prochaine élection présidentielle.
L. Denis Alexandre
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