Croissance oblige. Il est tout à fait normal qu’une entreprise en pleine croissance demande une augmentation de puissance souscrite pour ses consommations d’électricité. « Socota n’est pas une entreprise qui a vu le jour hier. Nous sommes à Madagascar depuis 1952. La société développe et devient un groupe. Il est tout à fait normal que nous demandons une augmentation de la puissance souscrite en électricité à la Jirama », a expliqué Alain Rasoanaivo, Secrétaire général du groupe Socota. « Nous attendons une suite favorable de la part de la Jirama », rajoute notre interlocuteur. Notons que d’après le contrat pour la fourniture d’énergie élaboré par l’Ore, le client a la possibilité de demander, au plus deux fois par an, une modification de sa puissance souscrite, à la hausse ou à la baisse, qui fera l’objet d’avenant. La Jirama doit y donner suite dans un délai d’un mois à partir de la réception de la demande. De même, au vu de la consommation du client, la Jirama peut lui suggérer un réajustement, à la hausse ou à la baisse, de sa puissance souscrite. « Nous penchons sur votre demande, tant pour l’énergie que pour la demande de remboursement de la Tva », promet le premier ministre Olivier Mahafaly lors de son discours pendant la remise des médailles aux employés du groupe Socota. « La direction générale des impôts a déjà fait des efforts sur le remboursement de la Tva, mais il reste encore des arriérés non payés », dixit Alain Rasoanaivo. « Ce rapprochement est le fruit du dialogue public-privé. C’est lors de ces rencontres que le secteur privé soulève les maux qui les rongent et on cherche les solutions ensemble », rajoute Chabani Nourdine, ministre de l’industrie. Les problèmes de retard des remboursements de la Tva ne concerne pas uniquement le groupe Socota mais beaucoup d’entreprises, surtout celles qui travaillent dans l’export. Le problème de l’énergie touche autant la population que les industriels.

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