La plupart des quartiers de la capitale sont concernés par la coupure du courant depuis le week-end dernier. Besarety, Tsiadana, 67ha, Analamahitsy sont tous victimes. Selon les informations, la coupure dure près de 10h alors que la société malagasy d’eau et d’électricité (Jirama) n’a émis aucune annonce sur cette coupure. « C’est surtout la nuit qu’on a besoin d’électricité alors que la coupure n’intervient qu’à partir de 21h et ne se rétablit qu’à 10h du matin la veille. On se doute surtout de l’insécurité qui n’a cessé de prendre de l’ampleur ces derniers mois étant donné que le quartier tout entier est plongé dans le noir » se plaint une mère de famille, habitant aux 67ha. Il en est de même pour les autres quartiers.
Mis à part cette coupure intempestive de courant, la faible tension auprès de certains quartiers ne cesse également de faire des dégâts. Si on ne cite de ce qu’endurent les habitants du fokontany d’Ambolokandrina tous les soirs. « C’est la deuxième fois que notre poste téléviseur est endommagé à cause de la coupure du courant électrique. Tous les soirs à partir de 19h environ, on ne peut brancher aucun appareil électroménager ou autres appareils électriques car la tension du courant ne les supporte pas. La bougie donne plus d’éclairage que les ampoules branchées » confie Jacqueline R., une mère de famille.
Problème technique
Cette coupure de courant ne se limite pas dans la capitale. La commune d’Antsampanana, dans la Région d’Atsinanana, sur la partie Est de la Grande île souffre de cette coupure depuis maintenant trois mois. Cela survient le soir notamment durant le passage des voyageurs qui prennent leur dîner sur place. Comme à chaque coupure de courant dans la capitale, la Jirama tonne le même problème. Un problème technique est avancé comme cause de la situation. D’après le responsable de communication au sein de la Jirama, Feno Randriamalala, qui est intervenu sur la radio nationale, la coupure de courant dans la capitale est due à un défaut au niveau de la ligne 1 du réseau interconnecté. En outre, le disjoncteur du transformateur sis à Ambohimanambola qui relie les lignes 1 et 2 du réseau interconnecté brûlé. « On a été ainsi obligé de faire un transfert car on a dû utiliser les centrales thermiques de Mandroseza et d’Antsirabe ainsi que la centrale hydraulique de Mandraka » poursuit ce responsable au sein de la Jirama. De ce fait, l’établissement des courants s’avère long vu ce transfert, termine le responsable.

M.S.