L’enquête concernant la vente illicite de détonateurs impliquant deux Chinois travaillant à Ivato a été bouclée par la brigade criminelle. Comme conclusion, la police a écarté toutes les possibilités de relation entre les suspects et l’explosion de Mahamasina.

Les 2 ressortissants chinois suspectés d’être des complices de l’attentat à la grenade à Mahamasina, le 25 juin dernier, seraient innocentés. La police a expliqué hier, que les matières explosives dont le nitrate ainsi que des capsules détonateurs découvertes dans le bureau de ces étrangers n’ont aucun lien avec la fabrication de grenade qui a explosé à Mahamasina. Pourtant, la police avait déjà précisé que les produits explosifs saisis chez les Chinois sont suffisants pour fabriquer de la bombe artisanale. Si les informations de la police s’avèrent exactes, les enquêtes sur l’attentat de Mahamasina risquent de se retrouver au point zéro puisque tous les suspects potentiels n’auraient aucun lien avec cet acte terroriste. Pourtant, les forces de l’ordre chargées de cette affaire ont déjà suivi toutes les pistes possibles, notamment les auditions des témoins et suspects comme les meneurs d’étudiants Berija et Jean-Pierre ainsi que les 10 individus impliqués dans l’affaire de vente illicites de produits explosifs. Les maisons de tous ces individus ainsi que certaines victimes de l’attentat ont également été perquisitionnées. La brigade criminelle a refusé de commenter sur cette affaire puisque les enquêtes sont effectuées par les éléments mixtes de l’Emmonat.

Exactement un mois après l’attentat, les forces de l’ordre ne sont pas en mesure de présenter l’identité du ou des auteurs même si le chef de l’Etat a déjà accusé ceux qui ont une divergence de point de vue avec les dirigeants. A l’unanimité, toutes les forces vives existantes ont déjà condamné l’attentat et nié leurs implications. Jusqu’à maintenant, le peuple se contente des suppositions et de rumeurs puisqu’aucune communication officielle n’est disponible.

Dom