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Jeudi 02 Mai 2024

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Le trekking à Madagascar – De la découverte à la passion

Le trekking, par nature, navigue entre tourisme de découverte et sport extrême. D’une durée variant entre une journée jusqu’à trois semaines de randonnées et de rencontres, pour savourer en prenant son temps la variété des sites visités, la diversité des cultures côtoyées et la beauté des paysages, le trekking dans la Grande Ile mérite d’être mieux connu. En effet, les candidats au voyage restent encore majoritairement des expatriés, même si les nationaux commencent aussi à y prendre goût.
De mieux en mieux, sous l’impulsion des offices régionaux de tourisme, entre autres, des tours opérateurs et vendeurs de voyages l’insèrent dans leur carnet de voyage. A pied à travers monts et vaux jusqu’au cabotage en pirogue à balancier en compagnie de piroguiers « Vezo », en passant par les croisières, les découvertes et les randonnées VTT voire des voyages insolites ou sur mesure (voir par ailleurs). En compagnie de guides-accompagnateurs malgaches, hommes de terrain accomplis, prenant son temps la variété des sites visités, la diversité des cultures côtoyées et la beauté des paysages, le départ pour l’évasion s’effectue à travers les paysages incontournables du sud de l’Ile comme les massifs de l’Isalo et de l’Andringitra, plus beaux paysages des Hautes Terres, la côte Est, le canal des Pangalanes ou la découverte de la vie rurale dans les villages. Mais c’est également une aventure qui demande un besoin de logistique sur place, bien rodée, même dans les régions retirées, tracer un parcours exclusif pour des voyages inédits aux itinéraires peu fréquentés et privilégiant les contacts avec la population, grâce à notre expérience terrain.
Tel est par exemple le cabotage en pirogue à balancier ci-dessous évoqué, en compagnie des « Vezo », marins exceptionnels, nomades de la mer, que nous parcourons, à l’intérieur de la barrière de corail. Tel est également le trekking inédit dans un massif fabuleux et mystérieux, le Makay : des canyons profonds, des rivières et des cascades, des montagnes, une nature vierge, une faune et flore surprenantes. Ou encore le cheminement dans la vallée du Tsaranoro, aux portes du Parc national de l’Andringitra aux immenses falaises granitiques, puis dans l’Isalo, dominé par de belles aiguilles de grès. Sans oublier les lémuriens, incroyables acrobates dans les frondaisons, assurent les spécialistes et précurseurs des voyages-découvertes dans le pays.
Offices régionaux
Sortir des sentiers battus

« Qu’importe la monture, pourvu qu’on ait l’ivresse » diront les passionnés. Pour les novices, la première rencontre avec les randonnées se déroule dans l’euphorie de la découverte et de l’appréhension de ne pas pouvoir arriver jusqu’à la destination finale. Quoi qu’il en soit, les offices régionaux de tourisme, à l’instar de celui d’Analamanga (ORTANA) s’efforce depuis les 5 à 6 dernières années à servir la clientèle en ciblant circuits et destinations alliant l’enrichissement culturel et la découverte touristique. En effet, si dans la mémoire collective des touristes aussi bien nationaux qu’étrangers, Antananarivo (autrement dit Tana) est une capitale atypique, elle ne détient pas le palmarès en termes de volume de séjour. D’où la volonté affichée de l’ORTANA d’inverser cette tendance pour faire admettre qu’elle reste au même pied d’égalité par rapport aux autres destinations en matière de découvertes captivantes. Le moyen choisi par l’office reste en premier lieu la randonnée pédestre via des transports sir les lieux en voiture ou train.

Et depuis quelques années, en partenariat avec l’agence Madamax de Gilles Gautier et compagnie, des raftings (virées en canoë et autres moyens nautiques) empruntant les principaux cours d’eau de la région sont périodiquement proposées aux candidats à l’évasion. Lesdites randonnées, tient à souligner le bureau de l’office, est toujours concoctée en compagnie des opérateurs touristiques pour garder la vocation de promotion et non d’organisateurs des offices. L’objectif est d’instaurer le tourisme durable via la démocratisation de destination hors des sentiers battus mais restant attrayant et attractif pour les novices au début mais qui se fidélisent rapidement au fil des années. Mieux, sous l’impulsion des entités aussi bien privées qu’institutionnelles commencent à emprunter le même chemin. Associations paroissiales, entreprises comme des ambassades sollicitent de plus en plus les guides pour des randonnées découvertes à pied, à vélo ou à cheval autour de Tana. Selon le choix des clients ces derniers les guident, leur font découvrir les mille et une richesses d’Analamanga. Actuellement, l’expérience s’étend vers d’autres régions telles le Vakinankaratra pour des trekkings passant par Iharandriana jusqu’à Tsiafajavona ou la Haute-Matsiatra par la découverte du massif de l’Andringitra par le bais de séjour chez l’habitat, etc. L’objectif reste commun : partager et faire découvrir les sites connus ou moins connus du pays aux gens du pays.

Trekking classique ou spécial
Invitation au départ avec un vendeur de voyage

Un trek dans le pays Zafimaniry à la rencontre de ses villageois et de la culture malgache. Séjour au parc national de l’Andringitra et randonnée soutenue jusqu’au pic Boby à 2 658m. Le voyagiste « Vacances Malagasy » initie plus qu’il invite à la découverte des grands espaces des Hautes terres comme d’autres destinations du pays (fleuve Tsiribihina, Tsingy Bemaraha, Tsingy du Nord, etc.) Selon Thierry Rasendra, son promoteur, un trek selon sa définition se traduit par la découverte des merveilles de la RN7 de Madagascar. Il suffit ainsi, d’Ambositra à Sakaivo, en passant par Antoetra (5h30 de trek), selon ses explications de « partir au cœur du pays Zafimaniry pour un trekking itinérant de 3 jours à la découverte de ses villageois et de leur mode de vie ancestral ».C’est également de quitter les chemins battus des Hautes Terres pour 3 jours de randonnée soutenue vous mènent jusqu’au pic Boby à 2 658m (8 h de trek entre Andriampotsy et Iataranomby en passant par Pic Boby) à travers une visite du parc national de l’Andringitra avec ses grands espaces et ses immenses monolithes de granite…
Et de là, il suffit de bifurquer vers le célèbre massif de grès ruiniforme de l’Isalo (5h de trek depuis Ranohira) où les randonnées se font à travers des chemins peu fréquentés jusqu’à la cascade des Nymphes. Votre voyage aventure s’achève les pieds dans l’eau, sur les plages de l’océan Indien, à Ifaty. Mais cela peut également être une randonnée à la rencontre du site et des villages alentours de Manandona (entre 4 et 5 h de marche) pour atteindre le mont Ibity (2252 m), massif de quartzite au sud d’Antsirabe et célèbre pour ses pierres semi-précieuses (béryl, tourmaline, citrine…) ainsi que sa flore méconnue (pachypodiums et orchidées rupicoles). Il abrite également des sites culturels et cultuels, dédiés au culte (tombeaux vazimba, rova).Naturellement, ce trajet se poursuit par une traversée d’Ambositra vers Fianarantsoa et Ambalavao sur 285 km de route et atterrir à la petite réserve villageoise d’Anja avec dîner et nuit en bivouac.
Du trek au deltaplane
Entre Tsararano et l’Andringitra

L’essentiel, par nature, dans le trekking reste la découverte hors norme pour le participant. Que ce soient des classiques via les randonnées dans les parcs nationaux ou hors parcs, l’objectif, selon les organisateurs, est de partager une passion pour en faite une habitude de vie saine se rapprochant de l’activité sportive tout en gardant l’aspect d’enrichissement personnel et spirituel. Telle est, par exemple, l’essence du trekking dans le parc national de l’Andringitra. Le véritable trekking commence véritablement au contact du village d’Anja avant l’assaut du massif jusqu’au lieu dit Fivanona. Après une prise de contact avec guides et porteurs des villages environnants qui seront les compagnons de voyage pour les cinq jours à venir, le départ démarre à pied dans le parc national de l’Andringitra. Le trekking débute par la découverte d’Anja, petit paradis vert abritant de petites colonies de lémuriens à queue annelée, quasiment l’emblème de la Grande île, les makis catta. Ils passent beaucoup de temps au sol, ne sont pas trop farouches et donc facilement observables. La marche continue en direction du massif de l’Andringitra où d’immenses monolithes de granit dessinent le paysage. Au bout de 7 h de marche à une altitude moyenne de 960 m, dîner nocturne en bivouac à Fivanona. S’ensuit l’ascension du Pic Boby, énorme monolithe de 2658 m, 2ème sommet de Madagascar, pour ensuite redescendre dans une autre vallée, dominée par les 900 mètres de faces majestueuses et verticales du Tsaranoro, haut-lieu de l’escalade malgache pour ceux qui adorent ce genre de sport extrême.
Cette virée peut continuer vers in Trekking dans le parc national de l’Isalo via une journée dédiée à la randonnée dans le parc national de l’Isalo avec des guides et des porteurs pour faire découvrir les merveilles de la région : grandes plaines, canyons étroits, piscines naturelles, cascades… L’aventure passera par le canyon des makis et se terminera au canyon des rats puis à la piscine naturelle.

 

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