Mission de médiation – Pas de sanction en vue
La mission menée par Joaquim Chissano et Ramtane Lamamra a pris fin hier sur un ton assez optimiste. La médiation a en effet constaté une certaine avancée dans le processus de sortie de crise (voir article par ailleurs) en considération que l’adoption de la loi sur la restructuration de la CES constitue un pas important. La conséquence de cette note positive est l’éloignement du spectre des sanctions contre certains responsables politiques de la Transition, du moins si on se fie aux seules déclarations faites lors de la conférence de presse qui a clôturé la mission hier. Quoi qu’il en soit, les responsables politiques ne sont pas toujours à l’abri de fortes pressions dont les sanctions constituent l’un des aspects. En effet, sur les sept points contenus dans le mémorandum de sortie de crise défini par le Groupe international de contact, seul le point 2 a pour le moment été mis en œuvre. Il reste donc encore les points 1 et 3. Néanmoins, aussi bien le commissaire à la paix et la sécurité de l’Union africaine que le médiateur en chef de la Sadc dans la crise malgache sont confiants sur la capacité de Madagascar de trouver les solutions adéquates permettant de débloquer les principaux freins à la sortie de crise.
Dans ce cadre, aucune annonce de sanctions n’a eu lieu. Cela n’empêche que des responsables du régime transitoire en ont fait l’objet ces derniers temps. Selon des informations recueillies, des membres du gouvernement ont ainsi vu leur demande de visa refusée par des chancelleries étrangères notamment française. Mais en ce qui concerne les trois candidats controversés, à savoir Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka, sauf l’Hexagone, aucun autre pays n’a annoncé des sanctions ciblées contre leur personne, leurs proches ou encore leurs alliés.
Discours diplomatique
Il n’en demeure pas moins que la communauté internationale peut toujours décréter des sanctions si elle juge que celles-ci sont nécessaires. Joaquim Chissano et Ramtane Lamamra feront certainement des rapports sur leur mission en terre malgache. Ils apporteront sûrement leurs appréciations sur la volonté des acteurs politiques malgaches de réussir le processus de sortie de crise. Lors de la conférence de presse d’hier, ils étaient optimistes. Néanmoins, il se peut toujours que ce discours soit simplement diplomatique, d’autant qu’il entre dans le cadre d’une médiation. Mais une fois leurs rapports dressés, rien n’empêche des instances internationales comme l’Union africaine ou encore des organisations comme l’Union européenne de décider d’appliquer les résolutions prises par le Gic-M à Addis-Abeba et d’imposer des sanctions à ceux qu’elles jugent comme des facteurs de blocage dans le processus de sortie de crise. Dans tous les cas, d’ici quelques semaines voire quelques jours, les responsables transitoires seront fixés sur leur sort en ce qui concerne ces sanctions d’autant que le ministre des Affaires étrangères a déjà contacté les chancelleries sur la question.
L. Denis Alexandre
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