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Jeudi 18 Décembre 2025

ombre

Diviser pour mieux régner

L’histoire du père Jacques Hamel n’a pas encore achevé son tour du monde et ne cesse de traverser les frontières. Mais aussi, elle réunit les communautés et dépasse les barrières que l’ont croyait à ce jour infranchissables. Cette histoire la voici dans sa version abrégée : mardi dernier, des terroristes entrent dans une église où sont réunis des fidèles venus assister à l’office du matin. Derrière l’autel se trouve le père Jacques Hamel, un prêtre de 86 ans qui est tout de suite pris pour cible dans l’attaque. Ce dernier est exécuté sauvagement, atrocement devant les gens venu prier ce jour là. Cette histoire ébranle le monde entier car jamais des actes de barbarie de la sorte n’ont dépassé le seuil des églises qui, même en temps de guerre, sont considérées comme des lieux d’asile. Cette fois-ci, ce n’était pas le cas et musulmans comme catholiques se sont indignés face à une telle chose. Mais surtout, la fraternité a aboli la différence qui prévalait dans n’importe quelle société grâce à cette histoire du père Jacques Hamel. Une messe a été célébrée en hommage au père Jacques Hamel, en l’église Saint-Pierre-de-l’Ariane, à Nice, dimanche 31 juillet.

A l’appel du CFCM, le Conseil français du culte musulman, les fidèles de la religion islamique ont été invités à se rendre dans les églises ce dimanche, pour assister aux messes. Une façon de montrer que malgré l’assassinat du père Hamel mardi par deux jihadistes, les communautés musulmanes et catholiques sont et restent solidaires. Pour peu, il s’agirait d’une messe normale donnée devant l’assistance clairsemée d’un dimanche de fin juillet. Mais sur les bancs de l’église du Sacré-Cœur à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, cinq jours après la mort du père Jacques Hamel, assassiné dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, des musulmans ont tenu à être présents. « C’est une évidence de venir, de voir, de comprendre et puis de partager surtout ce moment-là qui est très difficile en ce moment (…) « Pour moi, un catholique, un musulman, on a le même sang ! », estime une musulmane venue assister à la messe selon nos confrères de Radio France International. La fraternité, c’est le mot d’ordre de cette journée, comme le rappelle le père Ratier dans son homélie. « En ce dimanche, le Conseil national du culte musulman et les évêques de France invitent à faire de cette journée, une journée de la fraternité », toujours d’après Rfi. « Ne pas céder à la haine », c’était le mot d’ordre après ces actes condamnables au plus haut point, et qui piétinent carrément les valeurs de l’humanité à savoir le respect mais aussi la tolérance peu importe la différence. A ce propos, un autre fidèle catholique venu assister à la messe a souligné que « c’est quelque chose de très important par les temps que nous vivons parce qu’il ne faut pas céder à la haine, à la division. Et c’est vrai que ça m’a fait plaisir de voir que les quelques musulmans qui étaient ici connaissaient des chrétiens. Et ces liens dans la vie sont quelque chose d’essentiel si on veut précisément faire avancer cette fraternité ».

A Madagascar aussi, l’église est très respectée, écoutée quand elle parle et auprès de laquelle on prend les conseils pour mener à bien la mission étatique. Ceci du fait que c’est elle qui prêche la parole, la bonne parole et le code moral qu’il faut suivre, le bon comportement à avoir. Mais aussi dénonce les abus et dérives de la société et des politiques. Elle guide le peuple et le pays en entier sur le bon chemin depuis toujours et jusqu’à maintenant. Mais « les Eglises censées être la maison des sages, la maison des pieux, le refuge des pauvres, les balises des dérives politiques et des dépravations des mœurs, sont incomprises voire bravées par certains croyants et certains dirigeants. » Et on ne peut dire mieux. Actuellement, à Madagascar, contrairement à ce qui se passe ailleurs, l’Etat n’écoute plus l’église et depuis longtemps a fait la sourde oreille à l’appel du peuple. Pourtant, le message doit être le même pour le peuple malgache tout entier : ne pas céder à la haine. Toutefois, les dirigeants semblent vouloir qu’on en arrive à se détester et à se haïr en continuant dans leur chemin. Rien que pour l’affaire de l’exploitation de Soamahamanina, l’église a demandé à ce que l’Etat et surtout les dirigeants pensent avant tout à l’intérêt de la population et de la progéniture malgache.  Et il y en a tant d’autres des cas similaires. La société civile aussi a déjà pris la parole pour dire que l’on se trompe complètement de chemin. Si ailleurs les différentes communautés font tout et bravent les barrières pour s’unir contre l’injustice, pour « ne pas céder à la haine », chez nous, il semble que les tenants du pouvoir cherchent à faire le contraire. Le but semble tout à fait simple et depuis le début, il s’agissait de « diviser pour mieux régner ».

Ny Aina Rahaga

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