Prévention contre le « white spot » – Mise en place des barrières littorales dans la région Diana
Le 25 juillet dernier, les autorités locales dans la Région Diana se sont réunies pour la prévention de la contamination des crabes et crevettes du Nord de l’île par les « white spot ». Cette filière est en effet performante dans la région nord. Plusieurs entreprises et opérateurs privés investissent depuis des années dans l’aquaculture dans la Région Diana, si l’on ne prend comme exemple que les Gambas d’Ankarana ou LGA, producteur et exportateur de crevettes. La rencontre qui eu lieu entre la commune rurale d’Antsiranana II et les responsables au sein des services concernés par l’aquaculture porte sur un projet, notamment la mise en place des barrières au niveau de certaines communes littorales telles que Andrafiabe, Beramanja, Ankarongana et Sadjoavato. Des consignes seront données aux agents des barrières économiques pour que soient enregistrés la destination et les lieux d’origine de crevettes et crabes passant par ces barrières.
Une perte de 222 tonnes de crevettes en 2012
Depuis la détection de la maladie des crustacées en Asie et dans la région Océan indien, il y a vingt ans de cela, le « white » spot n’a jamais présenté une aussi grande menace pour l’aquaculture qu’en 2012. Pour le cas de Madagascar, la ferme appartenant au groupe Aquamen, dans la Région Menabe, au sud-ouest de l’île a été infectée en 2012. Suite aux différents constats dans les pays déjà contaminés, le « white spot » va s’installer durablement dans la région et pourrait se propager. Le 9 mai 2012, un arrêté de déclaration d’infection est sorti, notifié par un arrêté interministériel fixant les mesures de lutte contre le wssv. Un système d’épidémio-surveillance dans les fermes a été mis en place depuis 2011, à l’initiative du GAPCM ou Groupement des aquaculteurs et pêcheurs de crevettes de Madagascar. Des mesures interministérielles ont été prises pour l’inspection des bateaux et leur désinfection. Des fermes mozambicaines étaient alors contaminées. Cette maladie est responsable de 95 % de morbidité, de 75 % de mortalité et de 78 % de taux de fatalité, entraînant une perte de 222 tonnes, sachant que la production à l’exportation de Madagascar est de 8 548 tonnes de crevettes, dont 4 952 proviennent de l’aquaculture.
La maladie des points blancs est due à l’infection causée par un virus très virulent. La maladie est appelée des points blancs car les crevettes malades ont une coloration rouge foncé, la carapace et les appendices sont tachetés de points blancs. Le virus se transmet par l’ingestion de tissus infectés, véhiculés par l’eau et les objets infectés (matériels de pêche), les arthropodes et les mollusques en sont des vecteurs. Les crevettes malades sont dans un état léthargique et ont une perte d’appétit. La mortalité des crevettes d’un élevage contaminé peut atteindre jusqu’à 100% au bout de sept jours.
Recueillis par Riana
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