Juan de Nova – Rénovation des permis d’exploration des deux sociétés pétrolières
La prospection pétrolière à Juan de Nova a été lancée depuis 2008. Selon une information, actuellement, deux sociétés pétrolières ont obtenu le renouvellement de leur permis d’exploration. Il s’agit en fait de l’Américaine Marex Petroleum Corporation et la Nigériane Sapetro.
Des experts et des diplomates ainsi que des scientifiques sont sur les lieux pour une future bataille de l’or noir. Ces deux permis d’explorer visent les eaux de Juan de Nova, dont 5 km2 de terres immergées et 200 km2 de lagon et un sous-sol. Il est à préciser que ce permis été renouvelé suite un jugement de l’affaire devant le tribunal administratif de Saint-Denis de La Réunion qui a la juridiction sur le Juan de Nova, a indiqué Robert Bertagne, le président de la société américaine qui travaille sur ce territoire depuis 2008.
Les experts dévoilent que le réservoir qui dort à Juan de Nova s’étend sur 23 000 km2. Et la poche serait située à quelque 3 000 mètres de fond. Mais pour confirmer ces résultats, le président de la société affirme qu’il faut attendre les résultats du premier forage. Ainsi, celui-ci a précisé que «Lorsque nous forerons, nous aurons des points d’attache administratifs et opérationnels à Mayotte et à La Réunion. Mais pour le moment, il n’y a aucune découverte en dehors de l’offshore du Mozambique et des forages de Manambolo à Madagascar.»
Ainsi, il a dévoilé que les choses pourraient évoluer dans un avenir assez proche. «Nous sommes dans le Canal de Mozambique parce que nous en connaissons bien la géologie. On reconnaît 300 bassins sédimentaires dans le monde dont seulement 150 ont été explorés. Marex a exploré 77 bassins sédimentaires situés dans 44 pays où nous avons eu certaines découvertes. Pour le moment notre seul intérêt est dans le Canal de Mozambique… Vous pouvez en tirer vos propres conclusions». A noter que dans le Canal du Mozambique, entre les eaux malgaches, mozambicaines, tanzaniennes et françaises, 21 compagnies pétrolières ont acquis des droits de prospection depuis une dizaine d’années. À ce jour, aucun forage n’a encore été réalisé dans les eaux des TAAF.
Les îles éparses sont toujours revendiquées par des associations et groupements politiques, comme l’association « Nosy Malagasy» (ANM) qui réclame notamment la restitution des îles éparses à la Grande île. Sur ce, Arlette Ramaroson, présidente nationale de l’ANM et non moins ancien juge international, a rappelé la résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960 des Nations Unies contenant la déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. Elle compte ainsi sur la sagesse du gouvernement français qui a toujours prôné les droits de l’Homme sur la scène internationale et invite ce dernier à faire une déclaration aux Nations Unies que ces îles appartiennent bel et bien à Madagascar. Et ce, en vue de l’application de la résolution 34 /91 du 12 décembre 1979 de l’Assemblée générale des Nations Unies qui « invite le gouvernement français à entamer sans plus tarder des négociations avec le gouvernement malgache en vue de la réintégration des îles glorieuses, Juan de Nova, Europa, Bassa da India qui ont été séparées arbitrairement de Madagascar ».
R.V.
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