Tard dans la soirée d’hier, vers 22 heures environ, de longues lames de flammes ont été aperçu du coté de Behoririka. On entendait que le centre commercial Citic était pour une fois encore la proie du feu. Arrivée sur place, nous avons constaté qu’il s’agissait en fait des matelas en éponge vendus en face même dudit centre commercial qui avait pris feu. Interrogé sur le comment et le pourquoi de cet évènement malheureux, les riverains ont tous déclaré n’avoir rien vu du début de l’incendie. « C’est seulement lorsque les flammes étaient arrivées à une certaine hauteur que tout le monde a paniqué », déclare une femme qui habite à l’école primaire publique qui juxtapose les piles de matelas de Behoririka. « Le feu avait déjà atteint notre fenêtre, ce qui nous a réveillés, et c’est alors que le gardien a appelé les sapeurs pompiers ». Presque tous les stands en bois avec les matelas ont brulé, et la façade est du centre commercial aussi avait été touché.

In extremis

Heureusement que les pompiers ont répondu très vite à l’appel des riverains car les flammes se propageaient à une vitesse exponentielle. Dans le feu de l’action, les agents de sécurité du centre commercial ont disparu, et les personnes qui étaient également chargées de veiller sur les matelas et les stands de Behoririka. Pour ceux qui ont vu l’incendie, il est fort probable que ces fuyards aient été à l’origine de l’incendie, ce qui explique qu’ils aient tous disparus. En effet, une simple étincelle aurait suffit pour que les matelas prennent feu. En ce qui concerne les dégâts, il n’y a eu ni morts ni blessés. Seulement, deux voitures ont péri dans les flammes mis à part ce qui a déjà été cité. Un sauvetage in extremis donc car à 10 mètres à peine de là, se trouve en effet une station service qui, sans le sauvetage des pompiers, aurait transformé cet accident en une catastrophe.

Ny Aina Rahaga