Diégo-Suarez – Le bacc est surveillé par des étudiants !
Après Atsimondrano et d’autres localités où de nombreux professeurs chargés de surveiller les candidats ont préféré partir en vacances ou rester chez eux, les centres d’examen dans la ville d’Antsiranana ont aussi rencontré le même problème. Seulement, la solution de rechange a provoqué la colère des parents.
Que se passe-t-il réellement au sein de l’enseignement à Madagascar ? A tous les niveaux, des difficultés immenses se font jour et l’exemple du projet de réinsertion scolaire initié par le ministère de l’Education nationale, qui s’est finalement terminé en fiasco total, reste encore dans l’esprit des parents d’élèves. Pour le niveau primaire, l’abandon scolaire a atteint son taux maximal et au minimum, la moitié des recalés de l’examen Cepe et de l’entrée en classe de 6ème ne reviendront plus sur les bancs de l’école. C’est aussi le même constat pour l’entrée en classe de seconde après avoir obligatoirement obtenu le brevet d’études du premier cycle (Bepc). Plus de 90% des parents ont choisi les lycées publics, tout simplement faute de moyens financiers. On sait que le nombre de places n’a pas changé depuis une dizaine d’années si on prend comme référence la Circonscription scolaire d’Antananarivo-ville, et pire même, les infrastructures se trouvent actuellement dans un état de délabrement avancé, encore une fois, faute de budget d’entretien et de rénovation. Dans quelques années, les élèves ne connaîtront plus ce qu’est une table-banc et iront travailler sur le sol. Ainsi, d’autres nombreux adolescents ne retrouveront plus aussi le chemin de l’école et iront grossir le rang des marchands ambulants de la Capitale ou d’apprentis pickpockets, et ce, malgré l’obtention du diplôme cité supra.
Du côté des enseignants, c’est presque le même cas même si eux, ils perçoivent toujours jusqu’ici leur salaire mensuel.
Fait inédit
Les instituteurs et professeurs sont présents tout au long de l’année scolaire et vaquent à leurs occupations normalement. Mais quand il s’agit d’extras dont la surveillance des examens officiels, leur hésitation à assumer ces tâches est palpable. En réalité, ces derniers bénéficient de très faibles indemnités, de l’ordre de quelques milliers d’ariary, qui sont évidemment déjà inscrites dans le budget du ministère concerné. Par contre, elles mettront énormément du temps à arriver dans les poches des enseignants en question et l’on parle ici d’une ou de deux années. D’où leur réticence à honorer ce devoir. Et cette année, cela a pris une ampleur jamais égalée puisque dans de nombreuses localités, de très nombreux enseignants ont manqué à l’appel pour surveiller le déroulement de ces examens officiels. C’est le cas actuellement pour le baccalauréat de cette année dans l’Atsimondrano et les responsables ont dû faire appel à des instituteurs et professeurs des collèges privés de la localité. Heureusement que ces derniers ont répondu présent car on sait que ceux de l’enseignement public ont avancé des raisons plutôt inattendues. Pour Diégo Suarez, tout s’est passé différemment puisque la surveillance était assurée par des … étudiants de l’université ! C’est un fait inédit dans l’histoire et au Lycée Zafy Albert, ce sont 30 étudiants en 2ème année qui s’en sont chargés de cette tâche dévolue aux enseignants professionnels. Pour les observateurs, il ne s’agit pas de garder des bœufs en pâturage et un niveau minimum de professionnalisme et de connaissances est obligatoire. Du coup, de nombreux candidats et parents d’élèves sont en colère contre ce … rabais si pour certains, ils se rappellent d’un propos de Mao Tsé-Toung : « Pour détruire un pays, il suffit de détruire son système éducatif » !
J.L.R
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