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Mercredi 17 Décembre 2025

ombre

Ecran de fumée

Partout dans la ville ou plutôt dans les villes de Madagascar, on ne respire plus de l’air mais de la fumée, que ce soit venant des pots d’échappement de nos voitures qui « surmènent » nos routes ou encore s’échappant des usines et noircissent nos journées. Actuellement, une personne qui choisit d’aller à pied se ruine la santé plus qu’il ne la préserve elle et son environnement. Nos espaces verts ne suffisent plus à nous donner un peu d’air frais, plus vraiment d’air de repos si ce n’est très loin des villes, loin de toutes réalités concrètes. Mais aussi, nos vies et celle de notre nation n’est que fumée. La question de la santé ne se pose même plus lorsqu’on entend au journal du soir que des attaques ont eu lieu par ci, des politiciens réclament telle chose par là. Les querelles et les divergences entre les politiques n’en finissent pas d’alimenter les polémiques. L’insécurité et la pauvreté généralisée, qui tient en esclave plus de 93% de la population, s’aggravent de jour en jour. Une économie minée par les trafics et la mauvaise foi des responsables, entraînant ainsi le pays dans les abysses profondes où se retrouvent volontiers les pays très endettés. Voilà ce que respirent continuellement la majorité des malgaches, jusqu’à en mourir par suffocation.

Une mort atroce attend donc les 23 millions et quelques de malgaches d’ici très peu de temps, peut être même pire que ce qui s’est passé dans les chambres à gaz ou autres, sans vouloir pour autant offenser ou manquer de respect envers qui que ce soit. Manquer d’air, ce n’est pas quelque chose à prendre à la légère. Essayez, ne serait-ce qu’une dizaine de minutes et vous verrez que respirer est essentiel, que se priver d’air est un exercice dangereux. Dans les embouteillages de la capitale, surtout au niveau du centre ville, à chaque petit pas qu’on fait, on s’engouffre dans le bordel le plus total et dans un désordre comme il n’y en a pas deux. Par exemple, du côté de Soarano ou du marché de pochard, une extension de la voie est en cours, sauf que les marchands ne veulent tout simplement pas céder 1 mètre pour le trottoir. Ceci pour eux se justifie par le fait que cela fait des années qu’ils sont là et de ce fait, ils ont tous les droits sur cette parcelle. Et puis quoi encore ? « Ce n’est pas que la gabegie a duré longtemps qu’elle devrait être légitime donc immuable ».  C’est aussi ce genre d’attitude et la façon de penser qui nous maintiennent dans notre situation actuelle. Pour s’en sortir, les malgaches doivent apprendre ce qu’est la discipline et la valeur du bien commun. Sans cela, nous assisterons toujours et toujours à des scènes d’égoïsme sans pareil comme le montre ces vendeurs du marché de pochard. D’ailleurs, nous avons eu un petit aperçu du fait que les malgaches et surtout les dirigeants sont capables d’arranger et d’améliorer la situation. On se rappelle très bien lors de la visite du secrétaire général des Nations Unies à Madagascar il y a de cela quelques mois. Plus aucun embouteillage dans la ville et pourtant les mêmes voitures sortent le matin pour rentrer le soir. Il n’y a pas eu de mesure qui interdisait la circulation à certains véhicules pour alléger le trafic ou quoi que ce soit. Et pourtant, ça roulait bien, très bien même. Nos trottoirs et nos rues étaient nettoyés de bon matin et se vidaient des marchands ambulants qui se les approprient à chaque fois dès 5 heures du matin jusqu’à 21 heures du soir.

Le fait est que ce que l’on vit ou ce qu’on nous fait vivre plus exactement n’est que fumée, une façade ou un tableau que l’on nous impose et auxquels on a fini par croire. A force de voir à chaque fois qu’untel a encore fait une revendication politique ou qu’untel est mort dans un accident causé par un haut placé du régime, cela en devient banal et habituel. C’est ainsi que chacun se complaît dans le bordel et la gabegie qui règnent au pays et ne fait rien ou plutôt ne veut rien faire pour améliorer la situation. Pourtant, le changement et l’amélioration sont possibles s’il y a bien sûr de la volonté. L’exemple que nous avons cité précédemment suffit à le démontrer. Mais aucune volonté n’émane de personne, à commencer par les tenants du pouvoir qui font preuve d’égoïsme sans  pareil. Ne pensant point à la vie ou à l’avenir de la population malgache. Une population au bord du suicide, à la limite de la patience la plus parfaite qui soit. Face à cela, ne désespérons pas, car nous savons que ce n’est qu’un écran de fumée, et que la fumée se dissipera toujours tôt ou tard.

Ny Aina Rahaga

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