Vous êtes ici :

Mardi 16 Décembre 2025

ombre

Mouvement pour la liberté d’expression – Le sit-in de la dernière chance

Le nouveau code de la communication, voté à l’Assemblée nationale et au Sénat mais pourtant critiqué de par le monde et qualifié de liberticide, est en ce moment entre les mains de Jean Eric Rakotoarisoa et de ses confrères de la Haute Cour Constitutionnelle. Et ce, pour passer le contrôle de constitutionnalité exigé par la Constitution avant d’être promulgué par le Président de la république et d’entrer en application tout de  suite après. Ainsi, les journalistes et gens de la presse regroupés dans le mouvement pour la liberté d’expression  ont entrepris hier, ce qui sera sans doute leur dernière action. Une dernière action de ce mouvement donc pour raisonner l’Exécutif et le régime actuel et le faire abandonner ce code qui brave non seulement la Constitution mais aussi les droits de l’Homme, le droit des citoyens et la liberté d’expression mais surtout la liberté de la presse. Dans leurs démarches précédentes, le mouvement pour la liberté d’expression a déjà tenté une approche plus démocratique, plus conciliante en essayant d’engager le dialogue avec le parlement, avec les dirigeants qui, en fin de compte, n’ont rien voulu entendre.

 

Ralliement

C’est ainsi que ces derniers en sont venus à faire un sit-in à Ambohidahy pour appeler le président de la Haute Cour Constitutionnelle à ne pas comploter avec les dirigeants mais plutôt à penser à ce qui est juste, légal.

Comme à chaque fois, lors des manifestations citoyennes depuis le début du mandat du régime actuel, les forces de l’ordre étaient eux aussi de la partie. En effet, les routes menant au palais de la Haute cour constitutionnelle à Ambohidahy ont été interdites aux piétons mais surtout aux journalistes. Ainsi, dans cette tentative de réprimer le mouvement et de les empêcher de s’exprimer, les tenants du pouvoir enfreignent de plus en plus les dispositions légales qui sont pourtant la base d’un Etat de droit. Pour rappeler qu’à chaque fois, les militaires sont envoyés par les dirigeants pour empêcher ou réprimer la moindre petite action citoyenne. Cela n’a pourtant pas empêché le mouvement de manifester et de s’exprimer dans le calme et le respect de l’ordre public. D’ailleurs, ces derniers ont été rejoints dans la lutte par les journalistes de la région Sava qui sont venus en nombre dans la capitale. Conscient de l’importance de la lutte mais aussi dénonçant les abus des autorités étatiques dans les provinces qui cherchent aussi à étrangler la presse. On s’attend donc dans les jours à venir à ce qu’Ambohidahy prenne une décision qui va dans le sens de l’apaisement mais surtout du respect de la Constitution.

 

Régis Kabary

image

Misalovana ny andraikitry ny hafa

Anisan’ny fositra tsy mampandroso ny firenena ny fisian’ny sokajin’olona misalovana ny andraikitry ny hafa. Hita misongadina izany eo amin’ny sehatra rehetra. Ny fampahalalam-baovao no anisan’ny lasibatra voalohany amin’izany. Te ho

Lire la suite

image

Mais avant tout ça ?

La découverte d'un nouveau système planétaire par la Nasa fascine le monde scientifique. Sept exoplanètes de taille comparable à la Terre tournent autour d'une petite étoile à près de 40

Lire la suite

image

Fanafihana tao Antanety - Vely famaky no nahazo ilay renim-pianakaviana

Nisehoana fanafihana mahatsiravina tao amin’ny fokontany Antanety ao amin’ny kaominina Ampanotokana ny talata lasa teo. Renim-pianakaviana no nokapain’ireo jiolahy ny famaky.  Toerana anisan’ny anjakan’ny vono olona sy vaky trano raha iny

Lire la suite

ombre