Marc Ravalomanana, de retour au Magro – « Laisser le peuple voter librement »
« Le peuple doit pouvoir choisir librement son dirigeant, le reste n’est que menaces », a fait savoir Marc Ravalomanana, samedi, à la suite d’un appel téléphonique en provenance d’Afrique du Sud. L’ancien président de la République rompt ainsi son silence juste après le départ de l’énième mission de Joaquim Chissano et Ramtane Lamamra, vendredi dernier. Alors que la Sadc insiste sur le renouvellement de la CES et la publication d’une nouvelle liste de candidats à l’élection présidentielle, Marc Ravalomanana a questionné sur le pouvoir de l’organisation sous-régionale de décider d’un changement de structure dans un pays souverain. « Il n’existe nulle part ailleurs un pays qui préconise la mise en place d’une nouvelle institution dans un autre pays », a-t-il soulevé. Il va jusqu’à rassurer ses partisans du Magro Behoririka sur l’éventualité d’appui et d’aide de la part d’autres pays, alors que la majorité des membres de la communauté internationale ont décidé de suspendre leur financement au profit de la Grande Ile dans le cadre de l’aboutissement du processus électoral. « Le peuple malgache a sa propre voie. Il a le droit de vote comme tous les autres pays du monde », fustige-t-il, l’occasion d’appeler également à la préservation de la liberté individuelle de chacun pour faire entendre sa propre voix. C’est dire que l’ancien président de la République rejoint ainsi la position de sa mouvance, qui n’a pas pris part au vote de la loi sur la refonte de la Cour électorale spéciale et qui par ailleurs, maintient la candidature de Lalao Ravalomanana à la magistrature suprême.
Régime de Transition
Marc Ravalomanana n’a pas manqué de rappeler que le régime en place est en partie responsable du sort actuel du pays, notamment la difficile recherche de sortie de crise et la démarche sinueuse vers les élections. « L’idée de ne pas reconnaître le régime actuel s’est transformée en cette idée de ne pas donner valeur au choix du peuple malgache à travers des élections démocratiques », a-t-il avancé. Selon sa propre analyse, Madagascar a perdu 85% de son financement à cause de la situation, des aides qui sont pourtant destinées à soutenir l’enseignement, ainsi que les infrastructures, premières sources de développement. Et de même pour la question de sécurité qui se dégrade au niveau même des Forces armées à l’interne. « Il n’y a pas de développement sans la sécurité qui elle-même dépend de dirigeants élus et acceptés par le peuple », avance-t-il.
Recueillis par Lalaina Arisoa
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