Jeux de quilles
Il n’y a pas et n’y aura pas de strike, toutefois ce déboulonnage de quelques chefs de région, quoi que ça n’interpelle plus personne (en matière de saleté il y en a eu d’autres), ça a le don de mettre en valeur les manipulations qui font le quotidien de la gouvernance. Ces histoires de faire des chefs de région de simples pions politiques remontent à plusieurs années, depuis que l’on a décidé de faire fonctionner les régions. Fonctionner c’est beaucoup dire, question transfert de compétences, rien et la réalité s’apparentent, de transfert de ressources c’est au bon vouloir des ministres de tutelle. Simple et personne ne peut soutenir le contraire : depuis l’ère Ravalomanana la Région, grand symbole de la décentralisation, n’a connu ni chef de région élu territorialement, ni même les espèces de conseil législatif régional dont les membres sont des représentants de la population régionale, c’est le pouvoir central qui pilote les désignations des autorités de décentralisation. On aurait voulu faire rire que l’on n’aurait pas osé faire pareillement. Dix ans ça fait beaucoup, ça commence à trop faire. L’Etat exsangue les nourrit pour quoi faire ? Pour être des agents supérieurs serviles, tel qu’on le comprend dans l’opinion. On avait espérer à un moment que ça aurait fait partie du changement promis. Mais comme de changement il n’y en a point eu, les choses ont empiré, on a chassé l’ex comme pour mieux chausser ses pantoufles, et Dieu seul sait combien profondes sont les ornières. Quand les maîtres s’entredéchirent la valetaille et leur chef en premier reçoivent les coups que les maîtres s’envoient à la figure. L’opinion n’est pas dupe, cette épuration dans les rangs des chefs de région n’est qu’une manifestation d’un règlement de comptes entre des grands. Tant pis pour les statuettes, tant pis pour les manipulateurs, ils ont joué ensemble et si aujourd’hui ils vivent chacun leur route, il faut bien un gagnant et un perdant. Le gagnant tiendra seul les ficelles des pantins, alors que son ancien ami qui en voulant être l’émule a pris le statut de rival voir de l’ennemi à abattre, ne pourra pas grand-chose. Il n’est pas toujours possible d’effacer comme par magie d’un simple coup de baguette un long compagnonnage, surtout quand avoir été compagnon de route signifie surtout une complicité concernant des initiatives et entreprises dont les objets ne sont pas toujours avouables. Ce combat entre frères ennemis, a nécessairement des limites. Acculer l’adversaire à une déroute, comporte des risques importants. « Que voulez-vous qu’il fasse ? ». Ici on ne se suicide pas pour que soit sauf l’honneur. Et si de désespoir et de désir de revanche l’adversaire se mettait à bavasser ? Le public n’attend que ça, du spectacle ! Au moins il en aura pour l’argent public dépensé pour dresser un rideau de fumée sur une décentralisation qui n’a jamais été.
Léon Razafitrimo
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Mais avant tout ça ?
La découverte d'un nouveau système planétaire par la Nasa fascine le monde scientifique. Sept exoplanètes de taille comparable à la Terre tournent autour d'une petite étoile à près de 40







