Contrairement aux autres coopératives de transports opérant sur la zone nationale, celles reliant la capitale et l’Alaotra rencontrent actuellement de grandes difficultés. Une affluence est remarquée auprès des autres coopératives de transport opérant sur la zone nationale avec l’arrivée des grandes vacances. Mais à Antohomadinika, à la gare routière des véhicules allant à Ambatondrazaka, les voyageurs se font rares. « Le nombre de personnes qui partent pour Ambatondrazaka a connu une nette diminution ces derniers temps. Les gens de la Capitale préfèrent les bords de mer pour passer les vacances. Par ailleurs, avec l’augmentation du nombre de coopératives de transport, les voyageurs se partagent et il ne reste que peu qui choisissent notre coopérative », explique un responsable de la coopérative de transport Kofilac sise à Antohomadinika. Auparavant, une coopérative de transport arrive à remplir cinq véhicules par jour mais en ce moment, il n’en parvient à remplir que deux seulement, selon encore les explications.

Des voyageurs bloqués à Ambatondrazaka

Cette rareté des voyageurs dans le capitale n’est pas sans effet sur le trajet en général des véhicules opérant sur cet axe. Des voyageurs sont bloqués dans la Région Alaotra actuellement étant donné que la plupart des véhicules sont bloqués dans la capitale. « Vue la rareté des voyageurs qui descendent à Ambatondrazaka, la plupart des véhicules sont bloqués dans la capitale et un infime nombre d’entre eux seulement sont disponibles pour desservir Ambatondrazaka-Antananarivo », poursuit le responsable de la coopérative de transport à Antohomadinika. Le peu de véhicules qui travaillent sur l’axe Ambatondrazaka-Antananarivo n’arrivent pas à satisfaire les besoins locaux étant donné que le nombre de personnes qui partent pour Antananarivo connait une affluence contrairement à la situation dans la capitale. Donc, des voyageurs sont coincés dans la capitale de la Région Alaotra-Mangoro. « Je devrais rejoindre la capitale dimanche dernier pour être au bureau le lundi 5 août mais je suis encore à Ambatondrazaka faute de taxi-brousse », se plaint un père de famille. Les autres coopératives de transport des zones nationale et régionale, en revanche, connaissent une affluence. Après les examens du BEPC et du CEPE, une hausse du nombre de voyageurs auprès des coopératives opérant dans la partie Est de la Grande Ile est enregistrée. Il en est de même pour l’axe Antsirabe dont le tarif de transport a augmenté jusqu’à 10 000 ariary.

M. S.