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Jeudi 18 Décembre 2025

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Le sport autrement – Le street-workout ou entrainement de rue

Out les salles de sport et les gymnases, la rue et les espaces publics sont aujourd’hui le terrain de jeu privilégié des « athlètes de rues ». En effet, les installations publiques telles que les équipements dans les cours d’écoles et les parcs en plein air servent d’appui aux mouvements de ces jeunes, en groupe ou individuellement. L’entraînement de rue naît aux Etats-Unis vers les années 1960, ainsi que dans les pays de l’Est ; alors que les salles de gym deviennent des espaces insuffisants pour les amateurs de sport.

Gymnastique et musculation
Le street-workout combine la musculation et la gymnastique avec plusieurs figures possibles et des mouvements de base. Un entrainement typique se compose : d’athlétisme : un système d’exercices à différents niveaux pour le renforcement de la santé, ainsi que le développement de la force et de l’endurance, mais aussi pour l’élaboration d’une constitution athlétique ; de gymnastique suédoise : un complexe de nombreux exercices simples qui utilise uniquement le poids corporel, afin de raffermir la musculature et permettre une complète remise en forme ; de « parkour » : une discipline française dans laquelle les participants courent le long d’une voie, en essayant de sauter les obstacles uniquement avec le corps, sur la voie la plus efficace possible. L’athlète saute, grimpe, roule ou encore se balance. Mais des figures plus populaires sont aussi connues comme les craquements, les planches, les pulls-ups, les chin-ups, les muscles-ups, le drapeau, l’acrobatie aérienne…

Liberté et créativité
Rien de mieux que de s’affranchir des contraintes qui prévalent dans les salles de sports et les gymnases, à travers le street-workout. Les amateurs parlent d’une liberté incomparable, dans l’espace, dans les mouvements et même les rencontres et l’intégration sociale qui découlent de cette appropriation des espaces publics. Les adeptes de sport de rue profitent de la facilité de nouer des relations, en créant au fur et à mesure des collectifs qui n’ont rien à voir avec les compétitions et les démonstrations qui peuplent les salles de gym. Et encore, tout est gratuit, sans aucun matériel spécifique ou encore cher : sauter, se balancer, courir, grimper autant que l’on veut, pendant autant de temps qu’on le désire. Mais le street-workout, c’est surtout la liberté d’inventer ses propres figures, même quotidiennement selon le degré de créativité de chacun. Le style s’invente et se perfectionne tous les jours pour faire la différence, ce qui consolide les liens d’amitié entre les athlètes de rue.

Les hommes…
Jusqu’ici, peu de femmes sont connues comme pratiquantes du street-workout. Dans les pays européens et même aux Etats-Unis, ce sont majoritairement les hommes entre 8 et 45 ans qui s’adonnent à l’entrainement de rue. Il faut dire que la pratique de ce nouveau sport nécessite un entrainement assez régulier. Les athlètes de rue consacrent en moyenne près de deux heures tous les jours, cinq fois dans la semaine dans le froid comme dans la chaleur de l’été. Plus de deux années sont indispensables pour trouver son rythme et son équilibre, surtout dans la maîtrise des installations publiques qui sont utilisées.

Le Street-workout, objet d’un championnat du monde
Le street-workout n’est pas qualifié comme « sport classique » mais la Fédération mondiale de la discipline a organisé depuis 2011 le championnat du monde dans le cadre de sa promotion, ainsi que l’encouragement des athlètes à atteindre un niveau professionnel. Le championnat annuel est organisé en 9 étapes dans plusieurs pays du monde. Les 4 premières étapes font figure de présélection pour la cinquième qui permet de couronner le champion du monde de street-workout. Mais les finalistes auront encore 4 autres étapes, office de sélection pour une super finale. Une session de 4 minutes de Freestyle permet de noter les performances et de classer les participants. Les pays qui prennent part au championnat organisent à leur niveau des compétitions régionales et même nationales pour désigner les représentants aux différentes étapes du championnat de monde.

Début de pratiques à Madagascar
Le street-workout pourrait ne pas avoir la même affluence dans les pays de l’Océan Indien comme à Madagascar. Néanmoins, les adeptes ne sont pas rares en partant sillonner les espaces publics à une heure assez tôt de la journée, comme les Marais Masay. Les mouvements et les figures ne sont pas aussi artistiques que dans les pays européens, se basant uniquement sur l’esprit d’entraînement pour ces athlètes malgaches. Tout y est  comme la liberté ou encore la créativité. Mais les avis se rejoignent lorsque les installations publiques qui peuvent servir pour l’entraînement de rue ne sont pas entretenues comme il faut dans la capitale, quitte à citer le difficile respect de celles-ci par les riverains.

 

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