Assez des outrages à l’endroit du peuple
Une quarantaine de candidats pour les présidentielles, ça fait sans doute beaucoup, ça pourrait même paraître trop aux yeux de certains mais il n’y a pas matière à en rougir, même si ce record ne constitue pas une performance glorieuse. Malgré tout ce n’est certes pas un indice qui exprime nécessairement une bonne santé de la démocratie, et c’est davantage un indicateur de la prétention gourmande des candidats en particulier et de la classe politique en général. Les solutions ne sont pas évidentes pour « normaliser » la situation, et après tout pourquoi ne pas offrir à la population la possibilité de faire un choix ou d’opérer un tri à partir de l’éventail complet de toutes ces ambitions et fatuités. C’est parce qu’il faut une limite à tous ? Que de contradictions n’a-t-on accumulées en ces quatre ans sans qu’il n’y ait eu ne serait-ce le début d’une solution. Aussi les seuls cataplasmes que l’on peut proposer actuellement sont ceux qui n’ont d’intérêt qu’à présenter une contradiction à la situation précédente. Ce n’est pas l’idéal mais c’est l’épreuve du passage obligé par le chas d’une aiguille. C’est qu’il faut satisfaire certaines apparences. En l’absence des trois le panel apparaitrait comme réduit, trois êtres absents et les élections risquent de perdre leur signification. On finira par convaincre que ça facilitera le choix des électeurs. Des histoires à vouloir faire dormir debout, que d’essayer de persuader que c’est plus facile de choisir quand les possibilités sont réduites. On finirait par croire qu’il est préférable d’avoir un champ réduit plutôt qu’avoir un champ large. De là le pas est vite franchi de faire comme si l’on plaidait en faveur de la population en prenant comme argument son état d’analphabétisme. Quel mépris ! Ils sont réduits à la pauvreté, ils ne savent ni lire ni écrire, mais ils ne sont pas revenus à l’état de singe. Ils savent distinguer une photo d’une autre. Ce n’est pas plus une performance que de se rappeler la couleur d’un bulletin et de reconnaître l’un de ces bulletins parmi un tas de quarante autres. A reconnaître une photo parmi quarante autres bobines sur la même feuille, l’analphabète se trouve presque à égalité avec le lettré, pareillement pour mettre une croix sur la ligne de la trombine qu’il a repérée et sur laquelle il entend jeter son dévolu. Ils ne seront plus quarante-et-un, ça va tomber comme sur un champ de tir aux soucoupes. Pan ! Pan ! Pan ! Il y a des chances qu’ils s’amusent de la sorte au sein de la Cour Electorale Spéciale Bis (CES-B). Malheureusement l’exercice ne suffirait pas nécessairement à favoriser une chance de retrouvaille avec l’apaisement. Quiétude ! Qui es-tu ? Il y a bien longtemps que l’on ne t’a plus croisée, on a fini par oublier ton existence.
Léon Razafitrimo
Misalovana ny andraikitry ny hafa
Anisan’ny fositra tsy mampandroso ny firenena ny fisian’ny sokajin’olona misalovana ny andraikitry ny hafa. Hita misongadina izany eo amin’ny sehatra rehetra. Ny fampahalalam-baovao no anisan’ny lasibatra voalohany amin’izany. Te ho
Mais avant tout ça ?
La découverte d'un nouveau système planétaire par la Nasa fascine le monde scientifique. Sept exoplanètes de taille comparable à la Terre tournent autour d'une petite étoile à près de 40







