Enseignement supérieur – Des instituts paramédicaux fermés !
Plus d’un ont remarqué l’ouverture de ces instituts de formation de paramédicaux un peu partout dans la Capitale mais aussi, dans les grandes villes de Madagascar dont Fianarantsoa, Antsirabe, Mahajanga et Toamasina. Pour les mauvaises langues, cela pousse comme les écoles de formation de coupe et couture, et c’est presque le cas puisque par la suite, les hôpitaux, les centres de santé de base ainsi que les bureaux municipaux d’hygiène sont pleins de ces jeunes filles en blouse blanche ou rose. Pour les responsables étatiques, la plupart d’entre eux n’ont pas obtenu l’aval du ministère de tutelle. Face aux multitudes d’informations relatives aux incompétences des sortants de ces établissements privés, les agents du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont fait récemment des descentes sur le terrain tout en ayant effectué des suivis auprès de ces établissements.
Ainsi, la plupart d’entre eux ne suivent pas les normes exigées par l’enseignement supérieur. D’où la décision de la ministre, Marie Monique Rasoazananera, de suspendre l’ouverture de nouveaux instituts paramédicaux. Cela signifie qu’aucune nouvelle autorisation ne sera délivrée. Pire, les agents de ce ministère ont découvert que 5 instituts de formation ne possèdent pas l’habilitation exigée et par conséquent, ils sont obligés de fermer leurs portes. Et afin de valoriser ces métiers, à savoir, les sages-femmes et entre autres infirmiers, et pour faire face à l’incompétence de certains apprenants, Marie Monique Rasoazananera a fait appel à tous les établissements d’appliquer à la lettre les normes exigées par l’enseignement supérieur. « Pour assurer le bon niveau des futurs paramédicaux, les sortants seront obligés d’effectuer des examens nationaux auprès des établissements publics. Ceci vise à améliorer le savoir-faire des paramédicaux », a-t-elle confié tout en réitérant que « la Fonction publique ne délivre aucune équivalence aux diplômés si l’institut ne dispose pas entre autres d’une autorisation d’ouverture, d’une habilitation et d’accréditation ».
J.L.R – R.V.