La clôture de l’atelier national sur le protocole de Londres, dit Agence portuaire maritime et fluviale (Apmf), a eu lieu hier à l’hôtel Ibis à Ankorondrano. Durant deux jours, des experts internationaux de l’Organisation maritime internationale (Omi) ont organisé une formation technique dans le domaine du maritime. Une trentaine de personnes représentant diverses institutions telles que le ministère des transports et de la météorologie, le Centre de surveillance de pêche, l’Aviation civile de Madagascar (Acm), la Société du port autonome de Toamasina (Spat) et le Centre de fusion des informations maritime (Cfim) y ont participé activement. D’après M. Edward Kleverlaan, chef du bureau de cette convention : « Madagascar connaît une forte expansion économique d’où le développement de nombreux secteurs aussi bien sur terre que le long des franges côtières. Cette expansion n’est pas sans risque pour le milieu marin et pour le littoral, que ces risques soient dus aux transports maritimes, aux activités littorales ou à celles menées en mer, ou encore qu’ils soient d’origine terrestre ».

Assistance

Ainsi, la communication dans le secteur maritime et la protection de l’environnement ont été étudiées. Concernant le moyen de communication, l’utilisation de la radiocommunication a été renforcée afin de prévoir à l’avance tout dégât et toute perte de vie humaine en mer. Mais aussi, d’être informé à temps sur les navires qui rencontrent des problèmes, afin de pouvoir procéder au sauvetage en mer dans les meilleurs délais. Concernant la protection de l’environnement, un projet de partenariat mondial pour le rendement énergétique des transports maritimes a été lancé. Ce projet vise à soutenir l’adoption et la mise en œuvre des mesures de rendement énergétique applicables aux transports maritimes, permettant ainsi de réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur. Toutefois, celle-ci est conforme au protocole de Londres de 1996, se basant sur un accord multilatéral de l’environnement qui vise à protéger le milieu marin contre la pollution résultant de l’immersion des déchets. Sur ce, l’Omi continuera à offrir dans les prochaines années l’assistance et les conseils techniques sur le milieu maritime.

Anna Ra.