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Mardi 16 Décembre 2025

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Big Soma III – Apporter le développement inclusif

Rideau sur le festival Big Soma troisième édition. « C’est un succès sur tout les plans. Nous allons apporter plus pour les prochaines éditions. D’autres villes bénéficieront aussi  de ce festival. Big Soma a trois objectifs que l’on peut résumer en deux mots : le développement inclusif. Nous promouvons le tourisme, la culture et le sport », dixit Orlando Robimanana, fondateur de l’association Big Soma, organisateur de l’événement.

 

Le festival Big Soma, troisième édition, s’est déroulé du 6 au 14 août derniers dans la ville des Fleurs. Pendant plus d’une semaine, des animations ont eu lieu tous les jours dans la ville de Mahajanga, notamment le Soma Beach. Des manifestations sportives ont eu lieu mais aussi celles culturelles et des œuvres caritatives et ce, à impact social et économique. L’association veut apporter plus de joie pour tout le monde, y compris ceux qui sont marginalisés pour diverses raisons. C’est pour cela que Big Soma a offert  12 sacs de riz et 17 sacs de vêtements à la prison  de Mahajanga. « Ces prisonniers sont issus de la société et reviendront à la société. Ce sont des personnes comme nous tous, il nous appartient de les aider à revenir sur le droit chemin. Ce n’est que le début de notre appui. Si l’on ne compte que sur l’Etat, ces prisonniers ne mangeront du riz que deux fois par mois. Mais grâce à l’aide des associations, ils en mangent deux fois par semaine : le mardi et le vendredi », annonce le chef de la maison centrale de Mahajanga. Les prisonniers incarcérés dans cette maison centrale sont au nombre de 821. « Ce n’est que le début de l’aide de notre association. Notre objectif est d’apporter de la lumière pour tout le monde », déclare Orlando Robimanana, président de l’association Big Soma, lors de la remise de ces dons.

Après la maison centrale, l’association a aussi fait dons de riz, d’huile et de vêtements ainsi qu’une somme d’argent au Centre d’accueil d’urgence du collectif des droits de l’enfant (et de la famille (CDE), toujours à Mahajanga. Ce Centre prend en charge, soutient et accompagne les enfants  victimes de maltraitance de toutes sortes. Ces enfants sont souvent  à la fois dans un état de besoin extrême et  victimes de leur fragilité souvent exploitée. Les uns ne retiennent l’attention de personne et sont voués à une fin misérable. Les autres voient leur capacité de travail exploitée au-delà de toute mesure et pire encore pour les filles, elles sont considérées comme objet sexuel et traitées avec mépris. Le cas de B, une petite fille  âgée de 13 ans est un exemple trop fréquent. Ses parents sont séparés ; violée dès l’âge de 10 ans; enceinte à 12 ans et rejetée par la famille; placée au Centre d’accueil d’urgence qui a recherché et trouvé la maman biologique ayant pris en charge son enfant et le bébé à venir. Et B. accouche d’un bébé mort-né. Une fois rétablie, elle vit avec sa mère et le Centre assure un suivi. Les enfants sont pris en charge, selon leurs besoins à savoir, médical, vestimentaire, nutritionnel et juridique. Près de 10 enfants sont actuellement dans le Centre d’accueil. « Ils y restent près de 2 à 3 mois selon leur cas, puis nous les remettons à leur famille. Des accompagnements et suivis sont effectués par le Centre que ce soit pour les enfants que pour leur famille. Les enfants maltraités sont beaucoup plus nombreux, malheureusement notre capacité d’accueil et nos moyens sont limités », explique Bernard R. du CDE.

L’association a également donné du riz, de l’huile, des vêtements et 30.000 ariary à chaque enfant du Centre de rééducation pénitentiaire de Mahajanga. « Depuis 2010, nous n’avons plus reçu d’aide de l’Etat, le centre vit des dons offerts par les associations. Les moyens sont très limités, il nous arrive souvent de frapper à la porte des donateurs », révèle la présidente de l’association qui s’occupe du centre. Les enfants du ce centre  sont scolarisés. Ils peuvent sortir, jouer, etc…

L’association appuie aussi l’Akany fialofana, un orphelinat, les Sœurs bon pasteur à Mahamasina, Antananarivo qui s’occupent des orphelins, le Foyer de vie à Antananarivo qui s’occupe des séniors , …

Le lendemain des œuvres caritatives et sociales, l’association Big Soma a organisé des spectacles de danse « oadraha », une danse qui est faite pour le respect des anciens et consiste à danser autour d’un mortier avec plusieurs pilons. C’est une culture Tsimihety. L’association a organisé un combat de moraingy, une autre culture malgache et a fait découvrir la fabrication de « mokary » avec les femmes d’Ambovoalanana.

 

 

Création d’emploi

 

L’animation pendant plus d’une semaine à l’ex-Village touristique a rameuté du monde. « Le nombre de touristes ayant visité la ville des Fleurs a été multiplié par trois. L’organisation d’un tel événement contribue au développement de la ville et du pays. Avec autant de monde, l’on assiste à un accroissement de la demande.  Les hôteliers, loueurs de voitures, les restaurateurs, et même les marchands devront aussi augmenter leurs offres », indique Orlando Robimanana. En effet, force est de constater que l’offre n’arrive pas à suivre la demande. La création d’établissement hôtelier dans la ville des Fleurs figure parmi les secteurs d’activité à promouvoir. Faute d’offres, les écoles se transforment en site d’hébergement avec même des tarifs exorbitants.

Les vendeurs de boissons et de masikita voient leurs affaires florissantes.  « J’arrive à écouler en une seule journée les marchandises pour 4 jours ou plus », confie Jao, un vendeur à la plage de Soma Village. « J’arrive à vendre au moins 10 kg de masikita par jour et 4 cageots de boissons tout confondu », rajoute-t-il.  Il y a près d’une trentaine de stands à la plage de Soma village.

 

7 projets de 15 milliards

 

La renaissance de la plage du Village touristique abandonnée depuis plus de 30 ans figure parmi les réalisations de l’association Big Soma et ses partenaires. « Cette plage est réhabilitée. Elle est actuellement bondée de monde tous les jours et surtout les week-ends, même en dehors de la période des vacances. La plage est de proximité puisqu’elle n’est pas loin de la ville,  et est devenue longue, vaste. Cette plage, une fois terminée, n’aura pas à envier des grandes et célèbres plages du monde. Cela va sans dire que c’est un atout majeur pour l’économie de la région, à travers la venue des touristes aussi biens nationaux qu’étrangers par exemple. De surcroît, indirectement ou non, chaque fois que les évènements Big Soma passent dans une localité, des emplois sont créés », annonce un responsable au sein de l’association. « Le financement de la réhabilitation de la plage et 7 autres projets y compris la Marina est déjà là. Le montant total de ces projets s’élève à 15 milliards fmg », affirme Orlando Robimanana. « Des bateaux de luxe comme les yachts, les bateaux de croisières passent à Mahajanga, sans accoster les côtes de la ville des Fleurs. Avec la construction de la Marina, le nombre des touristes va augmenter, ce qui apportera certainement le développement », réitère ce dernier.

Tous les évènements Big Soma sont accessibles à toutes les couches de la population puisqu’ils sont gratuits. La fameuse citation issue de Big Soma est devenue un leitmotiv : « Bôjo raha jiaby ».

L’association a pris la décision d’étendre

l’organisation de l’évènement dans tout Madagascar, pour qu’aucune région ne soit désavantagée.

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