« Le régime de Hery Rajaonarimampianina va s’écrouler si les opposants continuent de le déstabiliser. Pour l’Arema, il est temps de procéder au dialogue entre les acteurs politiques »,  a confié Ange Andrianarisoa, secrétaire général adjoint du parti Arema, hier à  l’Akany Arema aux 67 ha, et ce, en marge de la célébration des 40ans du  parti. Didier Ratsiraka, fondateur de ce parti, l’a réitéré lors de son intervention téléphonique venant de Toamasina sur l’importance de revenir au dialogue, et que « c’est incontournable afin de mettre en place une stabilité politique », a-t-il ajouté. A cette occasion, le secrétaire général adjoint du parti fait appel à la solidarité des acteurs politiques afin de favoriser le développement du pays. En somme, il propose le respect mutuel et la priorisation du dialogue pour le bien du pays.

Face aux multiples mobilisations, le parti fondé par l’Amiral Didier Ratsiraka semble ne pas s’intéresser à la descente dans la rue. Et Ange Andrianarisoa l’a bel et bien confirmé : « ce  ne sont pas les solutions adéquates pour Madagascar ». Raison pour laquelle, il a avoué carrément que « le parti Arema refuse à toute tentative de coup d’Etat. Cela n’emmène que la pauvreté extrême ». D’ailleurs, Annick Ratsiraka a cette occasion, n’a pas manqué de souligner qu’ « il faut enterrer toutes les guéguerres politiques. Tout le monde  doit se tenir la main et se donner la main pour surmonter tous les problèmes du pays,  politiques, économiques, et  sociaux. En tout cas, on doit mettre en place le processus de réconciliation nationale effective pour favoriser le développement de la Grande  île. »
Pour en revenir au parti politique Arema, qui continue la célébration de son 40è anniversaire après l’ouverture officielle du 19 mars 2016 à Antananarivo, Mahajanga accueillera la prochaine étape prévue les 2 et 3 septembres prochains. Ensuite la célébration va rejoindre les trois autres provinces dont Antsiranana, Toliara et Fianarantsoa.
En 40 ans d’existence, l’Arema figure parmi les grands partis politiques du pays malgré le peu de « chaises » obtenues lors des dernières élections. Des hommes politiques formés en son sein continuent, par contre, d’occuper de hautes fonctions de l’administration publique.

 R.V.