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Samedi 11 Mai 2024

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Arts martiaux et sports de combat – La grande différence

L’histoire des arts martiaux remonte aux premiers âges de l’humanité et se traduit par un complexe système de diffusion parmi les cultures du monde. L’utilisation du terme « art martial » concernait initialement les disciplines martiales japonaises ; celles-ci utilisent, dans leurs pratiques, une part de technique et une part très développée de philosophie proche de la religion préparant à la mort. Cette appellation considérée flatteuse s’est ensuite vue appliquée à toutes disciplines martiales de tous pays, même si celles-ci ne possèdent pas de dimension spirituelle. Bien que l’utilisation du terme « art martial » se soit généralisée, il faut plutôt comprendre « sport martial » ou « discipline martiale » dans une pratique sportive ou d’étude de combat.

Définition
De manière littérale, « art martial » signifie à utilité militaire, toute discipline utilisée pour le combat, pour attaquer ou se défendre. Cependant le terme « art martial » sous-entend une origine asiatique, l’escrime française est rarement citée comme art martial.

Arts martiaux anciens
Actuellement, celui qui pratique les arts martiaux n’a pas pour objectif premier de vaincre, de blesser ou de faire mal à son adversaire. Il faut cependant admettre que les arts martiaux ont pour vocation d’apprendre des techniques permettant d’immobiliser, de tuer et de blesser. A notre époque moderne cette éventualité est extraordinaire et l’utilisation de ces techniques ne peut survenir qu’en des occasions rares et extrêmes. Par conséquent, aujourd’hui plus qu’hier, la recherche d’un meilleur contrôle de soi et de son environnement est primordiale. C’est ce qui distingue les arts martiaux des sports de combat dont les techniques dangereuses ont été expurgées. Cependant, il ne s’agit pas non plus d’une sorte de gymnastique ou de danse car l’étude des arts martiaux laisse une grande place à la recherche de l’efficacité martiale (placement vis-à-vis de l’adversaire, évaluation de la distance, précision et puissance des coups, économie des forces).
Malgré la distinction courante entre les arts martiaux, fondés sur une recherche de la perfection, et les sports de combat, plus orientés vers la compétition et ayant des contacts directs, ces deux activités humaines ont des liens étroits et découlent historiquement des mêmes préoccupations de défense et de canalisation de la violence. Même dans les compétitions les plus violentes de sports de combat, le respect de l’adversaire, des règles et de l’arbitre ne peut être oublié. Et si les sports de contact sont proches du combat « réel », avec des notions de surprise, de stratégie, de feinte et une sanction réelle à l’erreur (la douleur voire la blessure), ils s’en éloignent dans le sens où les deux adversaires doivent employer la même technique et faire preuve d’honnêteté, notions souvent absentes du simple combat de rue.
Les arts martiaux sont cependant axés sur une étude de mouvements de type formes (appelés kata(s) dans les arts japonais, akas dans les arts martiaux birmans, taolus dans les arts chinois, encore trao ou bien quyen (prononcé kuènne) dans les arts vietnamiens) et sont des implications directes dans le combat total, car les attaques et parades sont liées avec finesse pour produire la plus grande autorité de contrôle avec le minimum d’effort. L’absence d’intention réelle de nuire permet de travailler des situations plus dangereuses telles que l’affrontement à mains nues contre un couteau ou un sabre. La pratique d’un art martial ne se limite pas à de très nombreux enchaînements, même s’ils sont un pôle important de la transmission. La pratique de ces arts improprement traduits par « martiaux » peut aboutir avec bonheur à d’autres attitudes, comme les rites, les sports, les traditions. La capoeira, à cheval entre danse de combat et art martial, est un bon exemple de la variété des disciplines qu’englobent les arts martiaux. Bien qu’il existe une différence fondamentale entre art martial et sport de combat, les deux domaines sportifs et martiaux seront équitablement représentés.

Histoire des arts martiaux du Sud, Sud-est et Est asiatique
Les formes d’arts martiaux les plus anciennes de ces régions, encore connues aujourd’hui, selon les écrits, trouvent leur origine en Inde avec notamment le kalaripayat, et seraient très liées aux arts des traditions hindouiste et bouddhiste. En effet, selon la tradition, dans les années 510 de notre ère, un prince appelé Bodhidharma ou Da Mo, fils du râja Sugandha, né à Kanchipuram, capitale de la dynastie des Pallava dans le sud de l’Inde, avait fondé près de Kottayam, au Kerala, la première école de kalaripayat, puis était parti ensuite pour la Chine, où il fonda une école de kung-fu au monastère de Shaolin. A la fin de sa vie, il se fixa définitivement sur le mont Tung Son où il créa l’institut d’enseignement des vertus et techniques du Võ-Lâm. Bodhidharma est considéré comme le créateur de l’école bouddhiste Ch’an de Chine et du bouddhisme Zen du Japon où il est connu sous le nom de Bodai Daruma. De nombreuses formes se sont ensuite développées en Chine du Sud, notamment au Tibet, ou encore dans le Hubei, avec des arts martiaux plus internes liés à la philosophie taoïste, comme le Taiji quan. Parallèlement d’autres arts de combat se sont développés dans le Sud-est asiatique, et notamment grâce aux mouvements de populations et aux moines, en Birmanie dès le VIe siècle av. J.-C. (Thaing ou Bando, Banshay, Lethwei, Naban), en Thaïlande (Krabi krabong, Muay thaï), au Laos, etc. Plus tard, ils se sont répandus en Corée et au Japon, où sont apparues des formes plus modernes au XIXe siècle comme le Tae Kwon Do, le Karaté ou le Judo.

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