Près de 1 700 demandes d’autorisation pour exploitation minière seraient en attente actuellement. L’Etat malgache, par le biais du ministère des mines, ne peut pas encore prendre de décision pour donner une réponse à cause de la nécessité d’une réforme du code minier. Ses derniers temps et suite à des phénomènes de contestation ainsi que de malentendus pour cause d’octroi de carrières minières aux étrangers, surtout pour les chinois, cette réforme dévient incontournable. Le ministre des mines a, à maintes reprises, rappelé l’importance de l’amélioration de ce code avec une ouverture pour toutes les propositions. Normalement, aucun permis ne devrait donc être délivré qu’après le passage du nouveau code minier auprès des deux chambres parlementaires.

Pourtant, si tout se passe comme l’Etat le souhaite, les nouveaux permis d’exploitation minière ne devront pas être accordés qu’à partir de 2017. En effet, le régime a d’autres priorités incontournables, notamment le sommet de la francophonie, puis les élections régionales. Ces deux événements auront des influences très importantes sur la suite des partenariats à base d’exploitation des richesses souterraines de la Grande île. Les dirigeants ont martelé que le sommet de la francophonie sera une occasion en or pour signer des accords de coopération et de partenariat avec les investisseurs. En outre, l’élection des prochains chefs de régions sera incontournable pour l’exploitation minière dans chaque région.

Dom