Ce week-end dernier s’est tenu pour la première fois sur le continent Africain à Nairobi-Kenya-la sixième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad-VI). Présent sur les lieux et intervenant durant la séance plénière de la Ticad-VI, le chef de l’Etat malagasy a tenu à féliciter le Japon pour sa démarche mais également à l’encourager à répondre aux besoins africains. Ce dernier a reconnu que l’industrialisation est une nécessité et requiert une ouverture aux acteurs et aux partenaires internationaux. La conférence a ainsi permis de recentrer l’attention internationale sur les besoins de l’Afrique en matière de développement et ceci grâce aux dialogues entre les nations asiatiques, africaines et les partenaires internationaux. Pour promouvoir le développement, la paix et la sécurité en Afrique, le gouvernement nippon a favorisé des échanges politiques au plus haut niveau. De ce fait, le Japon va investir 30 milliards de dollars en Afrique sur les trois prochaines années, dont 10 milliards dans le développement des infrastructures. La Ticad-Vi arrive à un moment très opportun étant donné que nous sommes à la première année de la mise en œuvre du programme de développement durable des Nations Unies à l’horizon 2030, ainsi que du  premier Plan décennal de mise en œuvre de l’Agenda 2063.

Japan Fair

Ce forum international dont l’objectif est de mobiliser et de dynamiser l’aide internationale en faveur du développement de l’Afrique, a permis également aux nombreux pays participants de découvrir les nouvelles technologies qui pourront influencer le développement durable de l’Afrique. Aussi, lors de ce forum international, il a été organisé conjointement la plus grande Japan Fair d’Afrique, où une centaine d’exposants japonais ont présenté leurs nouvelles technologies, leurs produits et services. L’Organisation Japonaise du Commerce Extérieur (Jetro) a organisé la Japan fair en tant qu’événement officiel de la 6ème édition de la Ticad VI. La Ticad défend l’importance d’un modèle basé à la fois sur l’appropriation africaine, c’est-à-dire l’autonomie et sur les partenariats internationaux. La priorité est d’asseoir la croissance sur le secteur privé, c’est pourquoi la Japan Fair a rassemblé des exposants de différents secteurs susceptibles d’apporter une contribution pour l’Afrique dans divers domaines.

Volana S.