Le gouvernement malgache, à travers le ministère de l’intérieur et de la décentralisation, le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) en collaboration avec l’Union Africaine, mettra fin aujourd’hui un programme de renforcement de capacités des partis politiques. Ces organisateurs s’inscrivent à la vision de créer un climat politique stable et propice au pays, garantissant une consolidation de la paix et de la démocratie, et surtout des élections crédibles et efficaces pour 2018. Pour rappel, l’ouverture de cet atelier s’est déroulée hier et au cours de cette journée interactive, les représentants des différents partis politiques ont discuté de leurs rôles et missions. D’après l’expert international du National democratic institute (Ndi), « Les partis politiques doivent se considérer comme des personnes morales poursuivant les mêmes objectifs : l’unité nationale, la paix, le développement économique et social du pays et la création d’un environnement où il fait bon vivre pour tous les citoyens. Mais chaque parti doit pouvoir décliner en quoi il est différent des autres à travers son projet de société et son programme de gouvernement quand il sera au pouvoir ».

Actions concrètes

Le Secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-moon, lors de sa récente visite dans le pays, a constaté la fragilité du climat gouvernemental et a encouragé davantage les acteurs politiques, économiques et sociaux malgaches à œuvrer en faveur du renforcement de la paix, de la démocratie et de la réconciliation nationale. Pour cela, il est attendu qu’à l’issue de cet atelier, ils appréhendent mieux leurs rôles et leurs responsabilités dans la vie démocratique. Ils seront mieux outillés pour contribuer à l’éducation aux droits de l’homme, à la réconciliation nationale et à la réinstauration de la paix. Cependant, de telles actions ne seront efficaces que si la bonne volonté à instaurer une vraie démocratie n’est réelle et se voit au quotidien, non seulement quand un partenaire international regarde à côté. En effet, il ne s’agit plus de faire bonne figure à l’endroit des collaborateurs mais de faire des actions concrètes pour qu’une réelle démocratie s’instaure dans le pays et le gouvernement en est le premier responsable.

Anna Ra.