Qui sont-ils ?

La Jeune Chambre Internationale Madagascar est une association membre de l’organisation mondiale JCI composée de jeunes femmes et d’hommes bénévoles, âgés de 18 à 40 ans, absolument neutre du point de vue politique et confessionnel. « Être le principal réseau mondial de jeunes citoyens actifs ». La Jeune Chambre Internationale Madagascar fédère l’ensemble des organisations locales membres (OLM) réparties dans toute l’île. Cette organisation forme donc le premier réseau  de jeunes citoyens qui offre une démarche active pour contribuer au progrès de la communauté.  Actuellement, la JCI Madagascar compte environ 440 Jeunes citoyens actifs, adhérant à 16 Organisations locales membres. La Jeune Chambre Internationale Madagascar ne compte pas s’arrêter là, elle vise, chaque jour, à intégrer de nouveaux jeunes et à la création de nouvelles OLM réparties sur l’ensemble des régions de Madagascar.

Une mission

La mission de la Jeune Chambre est d’« offrir des opportunités de développement aux jeunes en leur donnant la capacité de créer des changements positifs ». Et celle de la JCI Madagascar est de contribuer au développement de la communauté en offrant aux jeunes en quête d’excellence des opportunités de développer leur prise de responsabilité sociale, leur capacité de leadership, cultiver l’esprit d’entreprise, renforcer la solidarité vis-à-vis de la communauté dans laquelle elle est impliquée. Cette association pousse, au-delà des perspectives, les jeunes qu’ils ont notamment à donner envie aux jeunes talents d’agir, à les accompagner dans la voie de l’engagement citoyen, et à développer des projets ambitieux, porteurs de valeurs de paix et d’humanisme qui contribuent au progrès et à l’amélioration de la vie dans la cité et à l’évolution du pays. Convaincue que des améliorations sont possibles pour mieux vivre ensemble, la JCI Madagascar offre aussi des opportunités de développement personnel. Ceci, à travers ses accompagnements notamment à pousser le jeune à augmenter sa confiance en soi, à développer sa capacité de leadership, à gagner une expérience pratique de la gestion de projet dans un environnement sûr et favorable, à développer ses contacts professionnels et sociaux au niveau local et dans le monde et à améliorer ses perspectives de carrière.

« Garabola » : une priorité

Selon l’UNICEF, aujourd’hui, les besoins en construction de salles de classe se chiffrent entre 2 000 et 2 500 par an. Et seulement 60% des enfants entrant en primaire arrivent à finir pleinement ce cycle. Or, toutes les actions menées par tous les partenaires et organisations non gouvernementales présentes à Madagascar ne permettent de répondre qu’à 10% de ces besoins. Cette évolution signifie déjà que l’atteinte de l’ODD4, « une éducation de qualité » d’ici l’an 2030, est compromise. Au vu de ces problèmes de l’éducation dans notre pays, la JCI Madagascar, au travers de ses organisations locales, a pris l’initiative d’apporter sa contribution par le biais du projet « Garabola ». Ce projet a alors pour but de contribuer à l’atteinte de l’OMD2 : « assurer l’éducation primaire pour tous ».

Pour cela, il présente deux objectifs principaux. En premier, donner l’opportunité à tous les enfants d’avoir une éducation primaire et ensuite améliorer la qualité de l’enseignement primaire à Madagascar.

Le président mondial à Madagascar

Le sénateur Paschal Dike, président mondial de la JCI était en terre malgache et ce depuis dimanche jusqu’à avant-hier. L’objet principal de sa visite était de faire connaître aux différents dirigeants malgaches, ainsi qu’à tous les membres de la Jci dans la Grande île le projet «Peace is Possible», ou la Paix est possible. « Peace is possible » vise à réunir les pays du monde entier dans lesquels la Jci est implantée autour d’un seul projet et des actions en faveur de la paix, mais selon les besoins de chacun. Les premières cibles sont les pays en guerre qui sont majoritairement des pays du continent africain. Toutefois, pour des pays comme Madagascar sans conflit majeur, les actions sont focalisées dans les campagnes de sensibilisation. Ceci à travers des concours de production de films de court métrage, dans la lutte pour l’égalité du genre. Plus particulièrement pour la capitale où le président mondial a séjourné, il y a des projets particuliers comme la promotion de la paix à travers une lutte contre les embouteillages par exemple. Lors de sa visite aussi, le président mondial en a profité pour rencontrer les membres de la Jci à Madagascar mais aussi le grand public. Ceci afin d’exposer tout d’abord les activités de la Jci dans le monde et ensuite pour partager son point de vue sur la possibilité de la paix mondial. Une paix que l’on construit avec seulement la responsabilité sociale. Le message s’adresse donc à tout bon citoyen qui désire œuvrer pour la paix dans le monde et se sentant responsable au niveau même de sa communauté.

par  Ny Aina Rahaga