Coïncidence ou finalité ?
Nos jeunes d’aujourd’hui, nos politiciens et responsables de demain pensent, et en majorité, que notre pays se trouve être paralysé. Presque apathique depuis cette prétendue crise qui a duré 5 années et sur laquelle on rejette toutes les fautes pour se disculper de toute responsabilité. Madagascar vit toujours dans cette routine malsaine de corruption, de détournement des deniers publics et de la surexploitation des richesses nationales. Sans parler de la recrudescence du niveau et de la condition de vie de la population, l’insécurité grandissante et tous ces problèmes auxquels les malgaches doivent faire face chaque jour durant. Certains ont bel et bien perdu espoir en se rappelant les promesses faites lors des différentes élections qui ont suivi les cinq années de crise que le pays a traversées. L’espoir d’un changement prochain a tôt fait de s’estomper face à tout cela. Si l’on dresse un constat de ces quelques années de retour de Madagascar dans l’ordre constitutionnel et dans le concert des Nations, il ne peut être qu’amer. Aujourd’hui, la question qui se pose est de savoir si à l’avenir, on peut faire mieux que ceux de maintenant, que ce qui a été fait dans le passé.
Nous savons tous que Madagascar n’en était pas à sa première crise en 2009, au contraire, il y en a eu déjà quelques unes plus conséquentes auparavant. Si l’on replonge un peu dans le passé de ce pays, et si on y prête un peu d’attention, nous remarquerons une chose étonnante. A chaque crise que Madagascar a traversée, l’économie du pays atteignait des sommets ou du moins commençait à être prospère. Pour prendre un petit exemple, en 1972, le Pib par habitant avait atteint un record jamais battu jusqu’à aujourd’hui, selon un rapport de gouvernance et de croissance de long terme à Madagascar. Et il en était de même en 1991, en 2001-2002 et en 2008. A croire qu’il s’agit d’une maladie qui suit notre île depuis son indépendance. Pourtant, l’on ne sait que trop bien que ces crises cycliques produisent des conséquences économiques et sociales désastreuses pour Madagascar. Rien qu’à voir la situation actuelle du pays, on se rend facilement compte des séquelles que 4 crises politiques ont laissées pour le pays. Madagascar vit toujours un chemin de croix qui semble avoir été tracé depuis le départ. Il est en effet incompréhensible qu’à chaque fois que l’économie reprend du poil de la bête, si l’on peut dire, nous affrontons toujours de ces épisodes douloureux.
Mais douloureux ou pas, le moment est venu d’agir, et d’agir dans le bon sens. Actuellement, tous les partis politiques, en tout cas ceux qui ont un réel poids, se sont déclarés pour les élections de 2018. Et la bataille est déjà bel et bien lancée, cela sur tous les fronts. Les uns demandent à ce que l’on travaille de concert, voulant à tout prix rallier les forces pour mieux affronter les urnes et usent pour cela de tous les stratagèmes possibles. Les autres, au contraire, travaillent avec acharnement à discréditer le parti de ces derniers, toujours dans l’objectif 2018. Bien sûr, nous ne pouvons ignorer ces promesses faites mais qui n’ont jamais été respectées. Nous ne parlons pas ici uniquement de ceux qui voulaient que les délestages finissent au bout de trois mois ou on ne sait quoi d’autres. On parle de ces 56 années de promesses non tenues et de ces 56 années de démagogie à la tête de l’Etat. Ces 56 années qui ont servi aux riches et aux dignitaires du pouvoir à s’enrichir dans la patrie des pauvres. Le fait est qu’il serait bête de se dire que cela résulte de la seule coïncidence des choses. Trop de coïncidence tue la coïncidence ? Ce serait bien le cas de le dire. Penser aussi que la pauvreté et les crises sont une finalité pour notre cher pays, ce serait se résigner et accepter que d’autres profitent de nous à chaque instant sans que l’on ne dise un seul mot. Nous pouvons exiger de nos politiques, de nos dirigeants qu’ils fassent mieux que ce qui a été fait, si quelque chose a été fait. Que reste-t-il de notre vaillance aujourd’hui ? C’est ainsi que l’on répond à nos jeunes d’aujourd’hui que le temps est venu d’agir, de ne pas se complaire dans cette médiocre situation dans laquelle on nous a mise. Agir en connaissance de cause maintenant car nous savons qu’il n’y a là ni coïncidence ni finalité, et que la pauvreté n’est pas une fatalité.
Ny Aina Rahaga
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