Selon l’attaché de la Défense de l’Ambassade des Etats-Unis à Madagascar, la huitième vedette rapide promise par les USA pour consolider les forces navales malgaches, grande de 38 pieds et dénommée Shark Metal Boat, est attendue pour le mois d’octobre prochain. Une chose est sûre, elle est la bienvenue d’autant que ces derniers temps, les naufrages se succèdent un peu partout dans les eaux territoriales malgaches même si cela ne concerne notamment que les boutres destinées pour le transport de marchandises. Rappelons que le jeudi 28 juillet dernier, le navire Luciena a disparu des radars et jusqu’ici, personne n’est en mesure d’apporter une quelconque nouvelle de ce bateau. Parti de l’île de Sainte-Marie le 28 juillet dernier à destination d’Antalaha, il est déclaré disparu avec ses 13 passagers. La recherche effectuée depuis par les autorités est composée de ratissage de la mer par plusieurs autres navires et par un survol à basse altitude par un avion léger, n’a permis de retrouver qu’un cageot de bières qui flottait du côté d’Antanambe dans le district de Mananara- Nord. Selon le directeur général de l’agence portuaire maritime et fluviale,  les recherches continuent toujours mais l’espoir de retrouver des survivants est très mince, ce qui pourrait permettre de savoir réellement les raisons du naufrage.

Lourd bilan

Et pas plus tard que cette semaine, un autre boutre portant l’appellation de  « Bienvenue » a aussi coulé, mais cette fois-ci du côté ouest de Madagascar, plus précisément au large de Soalala. Le navire a quitté Mahajanga le lundi 29 août à 2h du matin en emportant près de 23 tonnes de marchandises mais suite au mauvais temps, il a fait naufrage deux heures plus tard, au large de l’île Makamba. A ce moment, tous les passagers au nombre de huit personnes dont deux enfants de 3 et 4 ans et un jeune vacancier de 18 ans venu de la ville d’Eaux d’Antsirabe, ainsi que les 7 autres membres de l’équipage ont tous encore été vivants. Ils se sont tous accrochés à une grande planche faisant partie du navire et plus tard vers midi, un passager a décidé de quitter le groupe pour nager jusqu’à la rive. Finalement, il y était arrivé vers 17h de l’après-midi et a pu alerter le fokonolona et les forces de l’ordre. Mais c’est seulement le lendemain matin 30 août que les recherches ont commencé avec un bateau qui vient du district de Namakia et à bord, il y a deux gendarmes sauveteurs. En somme, le bilan est lourd puisqu’on ne recense qu’un seul et unique survivant jusqu’ici mais selon la formule habituelle, les recherches continuent toujours.

Et c’est justement dans ces cas que le pays a vraiment besoin d’une vedette rapide aux normes internationaux et capable de mener dans les meilleurs délais les secours.

J.L.R