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Lundi 06 Mai 2024

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Au-delà de l’absence

Dans la politique internationale, plusieurs faits ont marqué cette semaine mais deux faits se distinguent et se démarquent des autres. En premier, il s’agit bien évidemment de la destitution de Dilma Rousseff par le Sénat brésilien après un procès qui a duré des heures et un débat marqué par des invectives et des larmes. La destitution de la présidente Dilma Rousseff a été voté par 61 voix contre 20, soit bien plus que les deux tiers nécessaires à son départ définitif. Un vote qui s’aligne parfaitement donc avec le souhait formé, en avril, par 60 % de Brésiliens. Puis en second, il y a eu cette démission sans vraiment surprise d’Emmanuel Macron, ministre français de l’économie et des finances. Celle-ci vient en effet après des mois de rumeurs et des signes de plus en plus clairs d’émancipation voulue par le ministre de l’économie de François Hollande. Selon la déclaration de l’Elysée suite à cette démission, Macron aurait décidé de démissionner « pour se consacrer entièrement à son mouvement politique, En marche ! ». D’après le journal lemonde, une porte-parole d’En Marche ! a déclaré que le désormais ancien ministre « va reprendre sa liberté pour continuer à construire une nouvelle offre politique ». Pendant ce temps, que se passe-t-il à Madagascar ?

Loin d’avoir été des boulets pour leurs pays respectifs, ces deux personnalités que sont Dilma Roussef et Emmanuel Macron ont au contraire réalisé de nombreuses choses. Malgré ce qu’on pourrait leurs reprochés, pour Dilma un soi-disant « crime de responsabilité » et pour Macron les quelques entreprises qu’il n’a pas réussies à sauver de la faillite, ces deux personnalités ont été loin de faire dans la figuration dans leurs fonctions. Le Brésil a, sous le mandat de Lula et de Rousseff, pu atteindre le rang des pays nouvellement industrialisé. Quant à la France, Macron est sans doute le ministre ou plutôt l’allié qu’il ne fallait pas perdre pour Valls et Hollande, celui qui a su soutenir l’un des plus impopulaires régimes que la France ait jamais connu. C’est ainsi que l’on en arrive à se demander pourquoi Madagascar, un pays qui possède autant de potentiel que le Brésil et bien plus que la France n’arrive pas à être prospère, ou du moins enclencher son développement. Luiz Inacio Lula da Silva entre 2003 et 2010 avait su donner au Brésil sa place auprès des grands de ce monde, à faire respecter son pays, ce que Dilma Rousseff s’est taché de continuer. Madagascar après 56 ans d’indépendance ne fait même pas le poids face à ses petites voisines Maurice et Seychelles.

Le fait est que contrairement à ces deux personnalités, les dirigeants malgaches n’ont fait durant ces 56 ans d’indépendance que de la belle figuration. Enchaînant les beaux discours de démagogues bien rodés et retenus par cœur depuis les bancs de l’école pour berner la population. Et plus encore ces dernières années en ne se souciant même plus d’apprendre ses propres discours mais en piquant celui des autres. Face à la recrudescence des trafics des richesses nationales, ou encore face à la mort de plusieurs enfants due à l’irresponsabilité de certaines personnes, les responsables étatiques ont depuis longtemps arrêté de réagir. Au-delà de l’absence, les responsables politiques de ce pays qui pourtant se hâtent à la conquête du pouvoir, ont tôt fait de s’éclipser dans l’inactivité et l’irresponsabilité dès leurs accessions aux hautes sphères de l’Etat. « Les Crésus s’enrichissent au pays des pauvres » titrait un confrère il y a quelques mois de cela. C’est bien le cas de le dire, car si 90 % des Malgaches vivent maintenant en dessous du seuil de pauvreté, les plus aisés eux continuent de s’en mettre plein les poches et pas que mais tout ce qui peut être rempli. Si l’on développe un peu cette phrase, on dira seulement que ceux qui sont déjà riches accèdent au pouvoir pour ensuite s’enrichir sur le dos des pauvres. Voilà ce qui explique cette absence quasi-constant des dirigeants et du régime dans les moments ou plutôt dans les problèmes où le peuple a le plus besoin d’eux. L’on pourrait leur reprocher à eux ce « crime de responsabilité » dont Dilma Rousseff a été déclarée coupable, sans toutefois pouvoir leur octroyé le statut qu’avait Macron dans le gouvernement Valls. Reste à voir où en sera la jeune démocratie brésilienne d’ici quelques mois et qu’en sera-t-il d’Hollande pour 2017 ? Car pour Madagascar, c’est tout vu.

Ny Aina Rahaga

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