Le ministère de l’emploi, de l’enseignement technique et de l’enseignement professionnel a organisé hier une table ronde au Le Pavé Antaninarenina. Elle avait pour objet la rénovation des systèmes d’accréditation. Plusieurs secteurs ont été représentés à savoir le ministère auprès de la présidence en charge de l’agriculture et l’élevage, le ministère du tourisme, les centres de formations des Ong ainsi que des associations, et les représentants du secteur public et privé. Le but de cette rencontre est de renouveler le système d’octroi des accréditations et des agréments de filières. Cela touche aussi bien les lycées techniques que les centres de formations professionnelles. D’après les responsables, les écoles sont innombrables pourtant il n’y a que 350 lieux d’apprentissage qui soient inscrits officiellement. Cette mesure est importante car ces endroits doivent répondre aux exigences de la politique nationale que ce soit sur la qualité des formations dispensées, que sur les infrastructures et la compétence des formateurs. D’ailleurs, ils doivent répondre à la norme de l’approche par les compétences. La formation doit en effet être en raccord avec les besoins du milieu professionnel. Pour ce faire, il y aura des référentielles qualités que les établissements devront suivre pour être dans la norme. D’ailleurs, aucun établissement ne sera sanctionné mais un laps de temps leur sera donné pour qu’ils puissent s’y conformer. On sait d’ores et déjà que 3 étapes seront à compléter en commençant par les standards minima pour finir vers l’établissement d’excellence. On ignore encore cependant ce qui attendra les centres qui refuseront de se mettre dans les rangs.

Seheno Kely