Durant trois jours, les passionnés de la danse contemporaine se sont donné rendez-vous dans plusieurs lieux culturels de la Capitale dont le Tahala Rarihasina, l’Institut français de Madagascar (IFM), le Tranompokonolona Isotry ou encore à l’école primaire public Bernard Canut de Faravohitra. C’était à l’occasion de la tenue de la 2ème édition du festival de danse 321 qui ont débuté à Analakely par un grand spectacle, lundi dernier. Cette année, la manifestation s’est agrandi et a accueilli plusieurs pratiquants internationaux qui ont, eux aussi, appris de nouvelles techniques par les danseurs malgaches. « C’est une opportunité pour nous de pouvoir s’échanger avec les danseurs contemporains des autres pays. Il est important de partager car même les professionnels ont aussi besoin de renouveler leur inspiration », confie Horacio Macuacua, un danseur Mozambicain.

Cet événement s’offre effectivement comme une scène exclusive, conviviale et fraternelle, accordant plus de place à la vision des jeunes créateurs chorégraphiques. Le Festival 321 plus rythmé et aussi divertissant a laissé la part belle à de riches découvertes pour tous les férus de la danse contemporaine. Le spectacle de clôture s’est tenu à l’Ifm samedi dernier avec la participation de deux compagnies de danse de renom, la compagnie Rary et la compagnie Lovatiana, initiateurs  du concept qui a comme objectif de promouvoir la danse contemporaine et d’offrir aux créateurs chorégraphiques un temps de réflexion en matière de danse. Par ailleurs, les conférences et débats ont aussi attiré beaucoup de danseurs et ont ouvert les esprits aux pratiquants de cet art. Des collaborations avec les danseurs locaux et étrangers verront prochainement le jour. Les compagnies venant des autres régions ont également affirmé qu’ils renforceront les coopérations artistiques avec les compagnies de la Capitale. Ceci pour promouvoir la  danse contemporaine pour qu’il soit accessible pour tous.

T.A.