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Mardi 16 Décembre 2025

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Donneur d’ordre !

Dans la hiérarchie du pouvoir ou plus précisément dans celle de la chaine « alimentaire » de la politique, il existe toujours des donneurs d’ordre et des exécutants. Il s’agit d’ailleurs d’une logique universelle applicable et vérifiable dans n’importe quel système et dans n’importe quel pays. Le fait est que ces deux choses constituent les maillons d’une chaine, la chaine sans  quoi le système ou le pays en question n’avancerait jamais. Ces deux choses sont donc dépendantes l’une de l’autre et ne pourraient jamais exister l’un sans l’autre. Cela apparait évident pour certains mais ne l’est pas pour d’autres et la preuve en est notre pays actuellement. Dans un tout autre sujet, parait-il que le bonheur individuel se doit de produire des retombées collectives, faute de quoi, la société n’est qu’un rêve de prédateur. Dans une démocratie, dans une civilisation qui cherche à prôner le pouvoir de la masse populaire, le bien commun et le bonheur de tous est un indice que l’on ne devrait pas négliger. Deux grandes problématiques à Madagascar apparaissent désormais lorsqu’on y réfléchit bien.

Tout le monde pose la question de savoir pourquoi Madagascar ne s’est toujours pas développé depuis presque 60 ans que l’ile a reçu son indépendance. Bien des facteurs ont été identifiés comme raisons de ce blocage et il y en a en effet plusieurs. Dans cet amas d’ordures et de saletés qui font que le pays ne s’est jamais développé, on retrouve par exemple la corruption, l’égoïsme de certains politiques, le manque de volonté des dirigeants et des responsables et leurs intérêts à maintenir Madagascar dans sa situation actuelle. Mais aussi, il ne serait pas entièrement faux de penser que plus personne ne se trouve à sa place maintenant. Dans sa définition d’origine, le pouvoir exécutif désigne le pouvoir chargé d’exécuter les lois, de définir les règles nécessaires à leur application et de gérer les affaires courantes de l’Etat. Et comme son nom l’indique, il s’agit de l’exécutif, celui qui exécute et on ne parle pas seulement des lois mais de la volonté du peuple en général. Par définition, on dit que la loi est l’expression de la volonté générale. Mais le fait est que la volonté de ces derniers ne s’arrête pas seulement aux lois. Cette volonté se traduit également en besoin, des besoins à charge de l’exécutif qui se doit d’y répondre. Dans un second temps, personne ne se soucie plus du bien commun à Madagascar, que ce soit les simples citoyens et encore moins ceux qui sont à la tête de l’Etat. Il ne s’agit pas uniquement de ce que l’on possède en commun, des infrastructures de nos jardins municipaux ou encore des bacs à ordures aux bords desquels sont mis nos détritus. Il s’agit ici du bonheur de toute la société dans son ensemble, de ses composantes.

La réalité est simple et explique une partie de cette question que l’on se pose tous jusqu’à maintenant. Dans un premier temps, ceux qui sont censés exécuter les actions dans l’intérêt de tous se comportent, depuis longtemps, seulement comme des donneurs d’ordre et agissent en conséquence. Ne se souciant plus de leurs semblables à leur arrivée au pouvoir, ces derniers ne font que décider et ordonner au détriment du petit peuple. Ne faisant rien pour rien ou ne faisant rien tout court pour améliorer la situation du pays. Tout au contraire, ils cherchent à imposer et soumettre le peuple. Preuve en est que lorsque la caravane d’une personne quelconque au sein de l’exécutif passe, le petit peuple est sommé de s’écarter et de laisser place. Pourtant, nous nous trouvons dans une société démocratique au 21ème siècle et non plus au temps des seigneurs ayant droit de vie ou de mort sur leurs sujets. En second, on dit bien que « bien commun, bien d’aucun ». Cela est vrai dans le sens où le bien commun est celui de tous sans exception, et non d’une minorité de personnes à qui le pouvoir politique a été confié. Tout au moins, et comme dit précédemment, le bonheur individuel se doit de produire des retombées collectives, faute de quoi, la société n’est qu’un rêve de prédateur. Il est certain que nos dirigeants actuels jouissent d’un bonheur particulier, d’avantages individuels dont certains sont connus par le peuple et d’autres évidemment ne le sont pas. La moindre des choses est que le peuple lui aussi puisse jouir des avantages qu’a à offrir le pays, même s’il stagne dans la pauvreté et la misère. Tous nous savons que Madagascar regorge de richessesmais que les seuls à en profiter sont ceux, encore une fois, à qui le peuple a confié le pouvoir politique. Le bonheur individuel se doit de produire des retombées collectives, mais cela n’est pas valable pour des donneurs d’ordre.

Ny Aina Rahaga

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