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Mardi 16 Décembre 2025

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Kraomita Malagasy – La société tourne au ralenti

Il s’agit de l’une de ces dernières sociétés qui appartiennent encore à l’Etat malgache à ce jour, tout comme la Jirama ou Air Madagascar. Mais comme ces dernières, la société Kraomita Malagasy (Kraoma S.a) doit aussi faire face à certains problèmes d’exploitation. Il faut savoir que Kraoma a pour activité principale l’extraction, le traitement et l’exportation de minerai de chrome sur le site d’exploitation qui se trouve à Brieville Andriamena, dans le Betsiboka. Si auparavant, la société n’exploitait que deux mines dont celle de Bemanevika et une petite mine à Androfiha, actuellement, cette société d’Etat exploite quatre mines en même temps. Son activité s’est diversifiée dans la collecte de l’or malgré le fait que la Kraoma dispose de plusieurs mines d’or, qui n’ont pas encore été exploitées. Dans ces efforts, cette société connaît encore quelques difficultés et selon les informations, la société était complètement à l’arrêt la semaine dernière faute de carburant pour faire tourner la mine et l’usine. Ainsi, la société n’avait pas pu ou n’avait pas de quoi acheter du carburant, chose qui pourtant devrait être prévue et en cas d’insuffisance de stock, devrait être remarqué. Toutefois, la société a pu s’approvisionner pour quelque 18 000 litres de gas-oil durant le week-end.

 

Payé cher

 

Malgré ce qui semble être un approvisionnement en grande quantité, les 18 000 litres dont dispose actuellement la société Kraoma ne sont qu’une goutte d’eau dans un océan de besoin. En effet, cette quantité ne fera tourner l’exploitation que pour une durée de deux jours si la mine ainsi que l’usine de traitement reprennent leurs activités. Et si on fait tourner la mine uniquement, cela ne suffira que pour quatre jours seulement.

Le fait est que pour avoir pu s’approvisionner en carburant, la société Kraoma avait pu livrer au départ du port de Tamatave 21 000 tonnes de chrome à la Russie. Soit 21 000 tonnes de chrome pour seulement 18 000 litres de carburant et deux ou quatre jours d’activités. Le fonctionnement de cette société semble donc se payer cher actuellement. Pourtant, l’usine de Brieville produit seulement quelque 250 000 tonnes de chrome par an et observe une production constante à chaque exercice. Et sur le marché international, malgré la bonne qualité du produit en provenance de Madagascar, le maintien du prix du chrome reste un combat constant. En somme, cette société comme toute autre société appartenant à l’Etat malgache, tourne réellement au ralenti et semble avoir du mal à retrouver son souffle. Simple supposition, elle finira peut-être par rejoindre la destinée de ses autres sociétés d’Etat, fonctionnant à un rythme « effréné »  de deux jours par semaine.

Régis Kabary

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