Il y a deux ans, l’Union Africaine (Ua), l’Organisation des Nations-Unies (Onu), l’Union Européenne (Ue), la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc), l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) et le Réseau Africain du secteur de la sécurité (Assn) se sont engagées dans le développement du secteur de la sûreté de Madagascar. Pour cette année 2016, un atelier portant sur l’élaboration du plan de réforme et d’action de la zone de la sécurité a été ouvert officiellement par le président de la république, Hery Rajaonarimampianina hier  au palais d’Iavoloha. Pour rappel, la Rss composée de 8?piliers,?à savoir l’armée, la police et la gendarmerie nationale, les services de renseignements, la justice, l’administration du territoire incluant les forces paramilitaires, dont les douanes et les gardes forestiers, le parlement et les acteurs non étatiques.

Même vision

Cette forme d’engagement sera énoncé au long de quatre axes principaux. Primo, dans le but de développer de manière participative la protection des biens et des personnes, traduites dans des plans d’action inclusifs et réalistes. Secundo, afin de mieux renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité pour qu’elles puissent accomplir leur mandat de manière compétente et professionnelle.

Tertio, dans l’appui des mécanismes de contrôle civil et institutionnel. Et quarto, pour consolider davantage la confiance entre ces forces et la population la plus vulnérable à travers une approche de proximité adéquate. « La sécurité est essentielle par rapport à la stabilité politique et l’action de développement. Les expériences vécues dans notre pays durant des décennies ont laminé la sûreté tout en exacerbant la pauvreté », a soutenu Hery Rajaonarimampianina. Durant cet atelier, les 60 personnes participantes accorderont leurs points de vue afin de mieux se positionner vers une même vision, mais aussi pour s’inspirer des expériences vécues de chacun.

Anna Ra.