Vous êtes ici :

Samedi 13 Décembre 2025

ombre

Cahier vacances – A la découverte de Fort-Dauphin

Pour ce cahier vacances, l’office national du tourisme de Madagascar et l’office régional du tourisme de l’Anosy nous fait découvrir Fort-Dauphin.

La zone du sud-est de Madagascar, Fort-Dauphin et ses alentours, compte parmi les plus belles régions et les plus diversifiées de l’île. Cette province est habitée par une mosaïque d’ethnies qui en fait tout le charme. Au découpage côtier exceptionnel avec cordons de plages de sable fin, criques poissonneuses et conditions atmosphériques propices à la pratique des sports de glisse, s’ajoute un arrière-pays dont la diversité va de l’environnement luxuriant caractéristique de l’est malgache à la semi-aridité et au bush de sa partie continentale et des plaines du sud-ouest du pays Antandroy. Fort-Dauphin est une ville dans laquelle vous pouvez associer tourisme balnéaire et tourisme de découverte.  Des vols de la compagnie nationale Air Madagascar relient cette partie de l’île.

Fort-Dauphin est incontestablement l’un des plus beaux sites de Madagascar : une sorte d’oasis de verdure qui surgit aux portes du désert, un mirage qui apparaît après les heures éreintantes de taxi-brousse en provenance de Tananarive ou de Tuléar. Sur une bande littorale, la ville, bâtie sur un promontoire entre deux larges bais et le Pic Saint-Louis, est blottie entre l’Océan Indien et la chaîne de montagnes Anosienne. De ce positionnement unique, Fort-Dauphin bénéficie d’une végétation et d’un climat qui lui est propre. Il fait moins chaud que dans le Grand Sud (en général 10° C de moins qu’à Tuléar) et la végétation rappelle la luxuriance du Grand Est en moins pluvieux, ce qui confère à cette ville un condensé de paysages, à la fois montagneux, boisé, balnéaire et désertique. Cette cité ayant donc une vocation touristique de premier choix a su rester nature dans sa diversité tant culturelle qu’environnementale : une mer bleue intense, un enchaînement de plages de sables des baies entourant la ville. Les plus agréables sont les plages de Libanona et d’Ankoba, chacune dotée d’un restaurant.

La ville en elle-même a gardé un aspect de village tranquille, aux contours indéfinis et sans réel centre-ville. C’est une bourgade de bout du monde, calme et sereine, propice au romantisme, rafraîchissante par son climat, avec ses balades alentours. A Fort-Dauphin vous aurez de fortes chances de voir des baleines à bosse de juin à septembre ainsi que des dauphins qui sillonnent la Fausse Baie des Galions. Depuis quelques années, la ville se réveille de sa torpeur et se développe très vite « grâce » à un projet minier international qui s’est implanté dans la région. De ce développement il en ressort une nette amélioration des infrastructures autant à l’avantage des habitants que des touristes.

Musée Fort Flacourt

De la Place de l’Indépendance (devant la Mairie, anciennement Place de France) avec sa vue sur le Vieux Port et le Pic Saint-Louis, on peut se diriger vers le Fort-Flacourt datant du XVIIe siècle. On peut alors admirer une porte d’entrée datant de 1643, construite sous Flacourt, Gouverneur de Madagascar de 1648 à 1655, par laquelle les militaires malgaches accèdent toujours à l’enceinte militaire du Camp Flacourt qui s’y trouve. L’accès au musée et au site historique se fait par le côté gauche le long de la falaise : la visite commence alors en longeant la falaise jusqu’aux restes d’un bastion de l’enceinte érigée par le comte de Maudave qui fut Gouverneur de la ville de 1768 à 1770. Restauré dans les années 1950, le bastion contient trois canonnières (canons de navires). En longeant le chemin de ronde après le bastion, on arrive aux ruines du fortin sud-est. De ce cap situé à l’extrême sud-est de la ville, vous avez une vue imprenable sur la grande Baie de Fort-Dauphin (Faradofay) et vous pouvez admirer à une bonne dizaine de kilomètres la magnifique presqu’île d’Evatraha. Vous pourrez admirer des pêcheurs sur les platiers rocheux en contrebas.

Le Musée Fort-Flacourt (ex Musée de l’Anosy) qui retrace l’histoire et la culture du peuple Antanosy et ses rapports houleux avec les premiers européens. Vous pourrez y découvrir des photos anciennes, des cartes de Flacourt, l’histoire coloniale de la ville mais aussi une bonne documentation et représentations sur les coutumes et traditions des ethnies locales, ainsi que la faune et la flore de la région Anosy.

Plage de Libanona

La plage la plus populaire, une des plus belle aussi, est celle de Libanona où les couchers de soleil sont magnifiques. Très sûre c’est un véritable havre de paix et le lieu privilégié par les familles le weekend.

En partant à pied de cette plage en direction de la mairie par la rue de la Corniche qui surplombe l’Anse Monseigneur.

A l’Anse Monseigneur vous pouvez admirer de nombreux pêcheurs à la ligne sur les platiers sédimentaires ou en apnée le long du tombant (paroi rocheuse sous-marine). Un platier rocheux est une surface plane légèrement inclinée vers la mer, taillée par les vagues et se terminant sur un escarpement de falaise littorale plus ou moins bien prononcée. Ces platiers sont une vraie curiosité géologique et méritent qu’on s’y attarde. Une baignade entre les rochers avec masque et tuba vous permettra d’observer une faune très intéressante : des coraux, des oursins noirs et multiples coquillages, des petites murènes, des centaines de Gobies sauteurs (ou Périophtalmes) et des dizaines d’espèces de poissons tropicaux colorés.

En partant de cette anse on peut rejoindre la plage de Libanona en faisant le tour de la presqu’île du même nom. On longe des petites plages et des platiers sédimentaires qui s’enchaînent. Attention aux pieds et aux mains : prévoir des chaussures pouvant aller dans l’eau car les trous d’eau sont nombreux et certaines roches sont aiguisées comme des rasoirs ! En suivant ce chemin on passe d’abord devant le rocher Amahamasy qui autrefois servait de lieu d’offrandes, puis on arrive à hauteur de l’îlot Tokonosy sur lequel on peut se rendre à marée basse. Nosy veut dire île en malgache et toko veut dire « tas de », ce curieux îlot est en effet une agglomération de rochers entrecoupés de piscines naturelles et de bancs de sable. Au bout de la presqu’île vous avez une vision panoramique de la Fausse-Baie des Galions et vous rejoignez d’autres platiers sédimentaires du côté de la plage de Libanona (côté nord).

Il est possible de rejoindre directement l’îlot Tokonosy en passant par le sommet de la presqu’île, sous les très nombreux filaos, après le Centre Écologique. En partant de Monseigneur et en parcourant le pourtour de la presqu’île de Libanona, vous pourrez voir des pêcheurs de langoustes déposer des nasses dans les anfractuosités des roches. Ils les fabriquent avec deux bâtons incurvés et disposés perpendiculairement : vous obtenez une demi-sphère avec une face de forme grossièrement carrée… Au centre est déposée une grosse pierre plate en guise de lestage, autour des arceaux de bois est disposé un filet très fin, et les pêcheurs attachent sur la pierre un deda (gros escargots) dont les langoustes sont friandes.

Le lac Amparihy

Ce lac abrite des crocodiles, en voie de disparition, qui se cachent sous les milliers d’oreilles d’éléphants qui y poussent. L’histoire raconte qu’à la place du lac se trouvait jadis un village. Un jour une vieille femme pauvre et assoiffée demande aux villageois de bien vouloir lui donner un peu d’eau. Aucun ne répond à sa demande. La vieille était en fait une sorcière qui, de colère, jeta un sort au village. Elle dit qu’à défaut de vouloir lui donner de l’eau, c’est l’eau qui viendrait à eux. Le village fut recouvert par des eaux vengeresses, créant le lac, et les villageois furent tous transformés en crocodiles ! On peut ensuite escalader les dunes pour revenir par la plage immense qui s’étant jusqu’à la presqu’île d’Evatraha, nivelée par des vagues rugissantes qui parfois explosent sur les épaves de quelques bateaux échoués…

De Libanona on peut aussi rejoindre la rue de la Corniche, tourner à gauche pour se diriger vers l’hôtel Le Miramar afin de rejoindre plus loin la rue Circulaire (côté ouest de la ville). Au-niveau de l’annexe de l’hôtel Miramar vous avez une vue sur les deux baies qui entoure la ville, la Fausse-baie des Galions sur votre droite et la grande Baie de Faradofay (l’Anse Dauphine) sur votre gauche.

Pour rejoindre la rue Circulaire et longer la Fausse-Baie des galions, prendre la petite rue sur la gauche à l’intersection de la rue de la Corniche et de la rue du Général Brûlard (juste après le stade et le bar-restaurant Le Stadium). On longe alors la Fausse Baie des Galions avec, en contrebas, la plage de Faux-Cap.

On peut souvent observer des dauphins dans les eaux chaudes de cette baie. En suivant la rue Circulaire on rejoint la plage d’Ankoba. Un peu plus loin une autre petite descente sur la gauche à travers bois serpente vers des petits étangs rattachés au lac Ambinanikely, l’endroit y est paradisiaque. On continue jusqu’à la passe où se jette le lac dans la baie.

Recueillis par FR

image

Misalovana ny andraikitry ny hafa

Anisan’ny fositra tsy mampandroso ny firenena ny fisian’ny sokajin’olona misalovana ny andraikitry ny hafa. Hita misongadina izany eo amin’ny sehatra rehetra. Ny fampahalalam-baovao no anisan’ny lasibatra voalohany amin’izany. Te ho

Lire la suite

image

Mais avant tout ça ?

La découverte d'un nouveau système planétaire par la Nasa fascine le monde scientifique. Sept exoplanètes de taille comparable à la Terre tournent autour d'une petite étoile à près de 40

Lire la suite

image

Fanafihana tao Antanety - Vely famaky no nahazo ilay renim-pianakaviana

Nisehoana fanafihana mahatsiravina tao amin’ny fokontany Antanety ao amin’ny kaominina Ampanotokana ny talata lasa teo. Renim-pianakaviana no nokapain’ireo jiolahy ny famaky.  Toerana anisan’ny anjakan’ny vono olona sy vaky trano raha iny

Lire la suite

ombre