Un cœur pour Madagascar – « Il y a plus de plaisir à donner qu’à recevoir »
L’association «Un cœur pour Madagascar» a pour mission de redonner une dignité à toutes les personnes démunies à travers l’aide, le soutien et l’investissement. Elle regroupe actuellement plus de 150 enfants allant de 3 à 14 ans. Les responsables ainsi que les bénévoles se chargent de redonner chaque jour le sourire à ces jeunes sans éducation, qui au départ, avaient l’habitude de mendier ou de voler les autres. Leur rêve c’est qu’un jour ces enfants puissent aider à leur tour d’autres enfants dans le besoin
Une histoire d’héritage
L’association « un cœur pour Madagascar » située dans la ville de Toamasina a été créée en 2006 par Jean Luc Blaya. Plus tard, ce dernier l’avait confié à sa fille, Priscille Blaya, ainsi qu’à Houssen Rassay, un ami proche de la famille pour qu’ils puissent poursuivre son rêve de venir en aide à toutes les personnes qui en ont le plus besoin. Agés respectivement de 20 et 22 ans, ces deux jeunes ont très vite réalisés de grandes prouesses aux côtés de certains enfants de la ville de Tamatave. Car non seulement ces enfants sont en manque de moyens financiers, mais également en manque de réelle affection et d’éducation de la part des adultes qui les entourent. L’Unicef avait estimé en 2012 que 82% des moins de 18 ans vivaient sous le seuil de la pauvreté à Madagascar ; les familles qui sont dans les rues et les tunnels d’Antananarivo en sont la preuve vivante. Sans parler des autres 70% du milieu rural complètement dépourvus d’infrastructures de base, comme l’accès à l’eau potable, à l’assainissement, aux écoles, etc. Un cœur pour Madagascar s’est donc fixé un but précis : « apprendre aux plus jeunes vivant parfois dans des endroits insalubres et ayant des situations difficiles l’hygiène, le respect d’autrui et l’éducation. »
Une journée de travail
« Nous employons plusieurs moyens afin de leur montrer qu’ils ne sont pas seuls et que cela doit être dans la réciprocité, c’est-à-dire une contrepartie : de réussir et de prouver que même s’ils n’ont pas eu la chance d’avoir une vie stable, ils peuvent accomplir de bonnes choses et dans le bon sens. » Les journées sont souvent variées au sein de l’association. Les responsables arrivent, prennent le temps de discuter avec les enfants ; ensuite ils jouent avec eux via les activités manuelles de dessin, d’art plastique en plus d’un peu de lecture ; puis ils distribuent le goûter. Après l’effort, le réconfort ! Ils font effectivement de leur mieux pour les recadrer par rapport à la vie en société, à commencer par la politesse. En dépit des difficultés apportées par ces journées, il s’agit pour eux d’un travail effectué avec un réel plaisir. « C’est un plaisir d’être à leurs côtés et d’essayer de répondre à certaines questions que leurs parents ne peuvent pas leur donner en raison du manque d’éducation ». Par ailleurs, de nombreuses personnes voulaient en savoir plus sur l’association depuis son ouverture et après diverses explications et actions menées, ceux-ci sont vite revenus apporter leur aide financière, matérielle et même morale.
Le cœur sur la main
Houssen Rassay et Priscille Blaya ont, depuis leur plus jeune âge, été éduqués dans la générosité et la notion du partage. Leur amitié a d’autant plus aidé à la réalisation de cette association. « Nous avions eu le même déclic Priscille et moi ; vouloir que ces enfants, nos enfants, puissent vivre pleinement leur jeunesse et profiter de tous les plaisirs sans oublier de leur inculquer les bonnes manières. Car nous sommes également des enfants qui avons connu un passé difficile. C’est ce qui nous a motivés. » Accompagnés de près par Paulette Noha, qui dirige l’association « les enfants oubliés » ainsi que de quelques bénévoles prêtant main forte lors des activités ou des fêtes, ceux-ci gèrent seuls l’association jusqu’à présent. Ils prennent notamment en charge chaque enfant en difficulté et surtout dans le besoin dans la ville de Toamasina. Ils prennent en général tous les enfants qui viennent assister à leurs activités et entament ensuite les procédures afin de voir quels sont ceux qui en ont le plus besoin. Un projet de parrainage est d’ailleurs en cours sur les réseaux sociaux pour ceux qui souhaitent les prendre en charge.
Une belle expérience
Comme de jeunes parents, Houssen Rassay et Priscille Blaya sont réellement fiers de leurs enfants, comme ils le disent. Ces derniers étaient sans éducation au départ, habitués à mendier et à voler sans la moindre crainte d’un adulte. Leurs efforts ont effectivement payé et ils ont vite évolué ce qui les pousse encore plus à donner le meilleur d’eux même pour ne plus être obligé de revivre leur ancienne situation. Une des plus belles expériences également décrit par Houssen Rassay a été la fête de noël organisée pour les enfants de l’association ainsi que ceux de la pédiatrie de l’hôpital be de Tamatave. Habitués à ne pas recevoir des cadeaux les jours de fête, le sourire des enfants avait particulièrement exprimé leur bonheur en voyant le père noël être là pour une fois, pour eux. « C’était une journée formidable, pleine d’émotion ». Le sourire et la joie de vivre de ces enfants est d’or pour ces jeunes bénévoles. C’est particulièrement pour cette raison qu’ils aimeraient élargir leurs actions dans chaque province de Madagascar. Et cela dans le but de travailler ensemble pour l’amour des enfants malgaches car comme le dit Houssen Rassay, « ce serait une victoire pour nous et pour l’amour de notre pays ».
Athanase M.
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