Armée de l’air malgache – Journée de l’Aéronautique
Ce 8 septembre s’est tenue la journée de l’aéronautique présentée par l’Armée de l’air malgache au Carlton Anosy. Elle a été initié afin d’attirer de nombreux jeunes désirant entamer une carrière de steward, hôtesse, pilote ou encore de technicien dans le domaine de l’aviation. Il s’agit de réunir tous les acteurs du secteur aérien, de préparer la relève et d’informer le public sur les enjeux et les apports de ce secteur pour le pays. C’est dans cette optique que cet atelier s’est donné comme objectif de relancer le secteur aéronautique et cela, afin de participer au développement du pays. Ayant eu pour thème donc « Espace aérien sécurisé, garant du développement de Madagascar », l’événement a été organisé par le commandement des forces aériennes, en collaboration avec l’Aviation civile de Madagascar (Acm), l’Adema (Aéroports de Madagascar) et Total. Il a été donc présenté des stands d’exposition ouverts au grand public. Il y avait également au programme des conférences, des animations, des jeux et diverses animations. A noter que la célébration de ce 8 septembre avait également marqué le 55e anniversaire de l’armée de l’air malagasy.
Secteur en régression
La garantie de la sécurité de l’espace aérien fait partie intégrante de la défense nationale dans chaque pays. L’armée de l’air malgache compte actuellement très peu de matériels au niveau de ses infrastructures. Seuls l’Etat major de l’armée de l’air ainsi que le Bani à Ivato et le Batac à Arivonimamo constituent les bases aéronautiques de l’armée aérienne. Notons que cette dernière ne possède en tout que 5 avions accompagnés de quelques hélicoptères. Une bien triste réalité étant donnée que c’est de part ces acteurs et avec ces éléments aériens qu’est assuré la lourde responsabilité de la sécurité aérienne sur l’ensemble du territoire malagasy. Comme quoi, en cas d’attaque aérienne, nous ne pourrions aucunement rivaliser. Par ailleurs à l’heure actuelle, les forces aériennes malgaches font face à l’insuffisance de ressources humaines et techniques, en dépit des enjeux stratégiques. D’où la mise en place de cet atelier pour la démocratisation de l’emploi aérien.
Volana S.