Open sky – Pas totalement effectif
Annoncé depuis 1999, l’open sky ou l’ouverture du ciel malgache n’est pas encore totalement effective. « L’open sky doit générer de la concurrence et donc une baisse du prix du billet d’avion », a déclaré Bernard Ramanantsoa, ministre des transports hier lors de la journée de l’aéronautique qui s’est déroulée à l’hôtel Carlton Anosy. « Des mesures d’accompagnement devront être cependant mis en place pour que cette ouverture du ciel aérien soit profitable pour Madagascar. C’est l’une des raisons qui a poussé l’élaboration de la lettre de politique sur le transport aérien qui détermine le cadre pour l’open sky. A part l’open sky, cette lettre de politique parle aussi des plateformes aéroportuaires, les aéroports, le partenariat public-privé ainsi que la mise en place des aéroports à la norme internationale », dixit Benjamina Ramanantsoa. « Avec l’ouverture du ciel malgache, le nombre de visiteurs de Madagascar doit augmenter et le prix du billet d’avion doit diminuer. Ce fut n’est pas encore le cas », rajoute le ministre des transports.
Si les autres compagnies aériennes trouvent leurs comptes sur l’open sky, la compagnie nationale se heurte à des difficultés. Elle n’a plus le monopole du ciel malgache. Pour les autres compagnies, comme Kenya Airways, l’open sky leur rapporte plus. « Nous avons 12 vols par semaine qui relient Madagascar au reste du monde », annonce Nirina Ramparany, superviseur de Kenya Airways. « Les vols vers l’Asie et l’Europe sont les plus prometteurs », se réjouit Nirina Ramparany.
La journée d’hier a été organisée dans le cadre de la célébration du 55ème anniversaire de l’armée de l’air Malagasy. L’objectif de cet évènement est d’apporter les éléments de compréhension nécessaires à une utilisation intégrée, coordonnée et partagée de l’espace aérien par tous les acteurs et les enjeux qui y sont liés. Il s’agit de regrouper tous les acteurs œuvrant dans le secteur aéronautique afin de promouvoir son développement.
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